Dès le début du XXème siècle, et plus particulièrement après 1929, l'Organisation Scientifique du Travail (OST) a été mise en place par l'ingénieur Taylor, d'abord dans les entreprises américaines puis européennes. Cette organisation devait leur permettre de réaliser des gains de productivité plus importants. Elle a ainsi entraînée la forte croissance des 30 Glorieuses, puis la crise des années 1960/1970. L'Organisation Scientifique du Travail a d'abord été influencée par Taylor puis par Ford pour lutter contre la flânerie des ouvriers et ainsi gagner du temps dans la fabrication. En conséquent, cela a permis de réaliser des économies d'échelle plus importantes (...)
[...] DEUXIEME PARTIE : A long terme, l'organisation Tayloro-Fordienne du travail engendre des effets négatifs sur le salariat. Tout d'abord, les ouvriers ont le sentiment d'être mis à l'écart de l'entreprise. De plus, la répétitivité ininterrompue d'une seule et unique tache en un temps illimité entraîne chez les salariés une aliénation. L'absentéisme et les démissions deviennent alors de plus en plus fréquents et importants, provoquant des maillons manquants dans la chaîne de montage, ce qui a comme conséquence directe un retard dans les délais de fabrication. [...]
[...] C'est alors en partie grâce à cette crise que vont apparaître les nouvelles formes d'organisation du travail, plus axées sur le bien être des salariés. TROISIEME PARTIE : Face à la crise du travail, et à l'incapacité de la production de masse à s'adapter aux nouvelles conditions du marché, les entreprises cherchent des solutions. Ainsi des le début des années 1970, Renault et Volvo réorganisent une partie de leur organisation en développant le travail en équipes, en consultant les ouvriers pour réduire les défauts de fabrication grâce à leurs avis. [...]
[...] Ils ont un réel sentiment d'implication et de valorisation au sein de l'entreprise. Plus l'implication des salariés est importante, plus les gains de productivité sont importants. De plus, les salariés sont impliqués dans l'entreprise au point de se sentir très responsables dans la fabrication d'un produit, plus que les cadres. Car en effet la fabrication d'un objet défectueux entraîne une baisse des gains de productivité et ainsi une dévalorisation de l'ouvrier responsable. Cela constitue une contrainte, une source de stress qui ne donne pas le droit à l'erreur. [...]
[...] ou bien encore Le droit à la paresse La contestation du Taylorisme s'inscrit dans un mouvement plus vaste de remise en cause du travail et de la société de consommation. Les ouvriers réclament des salaires plus élevés, les gains de productivités des entreprises sont alors répartis plus équitablement entre ces dernières et les salariés. L'autre raison de la crise du système Tayloro-Fordien est due aux nouvelles attentes des consommateurs. En effet, la production de masse a été conçue suivant une logique où la production domine la commercialisation. [...]
[...] DISSERTATION D'ECONOMIE Catégorie : L'organisation du travail SUJET : Quels sont les effets de l'évolution de l'organisation du travail sur le salariat ? INTRODUCTION : Dès le début du XXème siècle, et plus particulièrement après 1929, l'Organisation Scientifique du Travail (OST) a été mise en place par l'ingénieur Taylor, d'abord dans les entreprises américaines puis européennes. Cette organisation devait leur permettre de réaliser des gains de productivité plus importants. Elle a ainsi entraînée la forte croissance des 30 Glorieuses, puis la crise des années 1960/1970. [...]
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