Dissertation du sujet 2007 d'AEHSC de l'ESSEC portant sur l'évolution de l'organisation du travail et ses liens avec la croissance. Elle aborde, les grandes évolutions de l'organisation du travail depuis deux siècles (Smith, Fayol, Taylor, Ford... et plus récemment Bruhnes ou encore Askenazy). De même, en ce qui concerne les liens avec la croissance économique, l'approche mêle histoire et analyses contemporaines (Rostow...).
[...] L'évolution de l'organisation du travail et ses liens avec la croissance économique En 1997, l'économiste américain J. Rifkin émettait des doutes quant à l'avenir du travail (La fin du travail Au début des années 2000, la sociologue et philosophe D. Méda signait un ouvrage intitulé Le travail : une valeur en voie de disparition. Pourtant, en ces temps de campagne électorale, on assiste au retour de la valeur travail En effet, qu'il s'agisse des conditions de travail, de l'organisation du travail ou encore de la durée du temps de travail, le travail se situe au centre des débats. [...]
[...] Askenazy), et enfin l'organisation du travail dans la division internationale du travail. On a donc cherché à mettre en place de nouvelles formes d'organisation du travail. La plus connue est sans nul doute le toyotisme, né de l'idée de l'ingénieur T. Ohno. Le toyotisme repose sur le principe des quatre zéros : zéro panne, zéro défaut, zéro stock, zéro papier (méthode du Kanban). La chaîne de production est inversée par rapport au fordisme : la production s'effectue en flux tendus c'est-à-dire qu'il n'y a que peu de stock. [...]
[...] Si le modèle fordiste s'est avéré efficace en termes de croissance économique, il convient d'insister sur ses lacunes, à la fois économiques et sociales. Désormais, la flexibilité et l'organisation du travail par les multinationales tendent à prendre de plus en plus d'importance dans les pays développés et ce sans garantie sur le niveau de croissance. L'exemple de l'organisation du travail montre que le capitalisme s'est transformé. Il est devenu total (M. Peyrelade) et nous devons craindre ses dérives (M. [...]
[...] Nous étudierons cela avec la présentation du taylorisme et du fordisme, et des effets des gains de productivité sur la croissance. Enfin, nous nous intéresserons rapidement à la situation en Union Soviétique qui est tout autre en matière d'organisation du travail. Il revient à l'américain F. Taylor d'avoir mis en place au sein des ses entreprises une double division du travail. La division du travail horizontale est le partage des tâches, alors que la division du travail verticale désigne une certaine hiérarchisation au sein de l'entreprise. [...]
[...] Cependant, au cours du XIXe siècle, l'organisation du travail ne s'apparent pas à la manufacture d'épingles revue et corrigé par A. Smith. En effet, comme l'a souligné F. Mendels, le début du XIXe s. correspond, tout comme le XVIIIe s., à la phase de protoindustrialisation Les structures productives sont réduites, tout comme le nombre d'employés. Le plus souvent, c'est le monde rural, plus que dominant à l'époque, qui travaille au sein du domestic system recevant les matières premières (essentiellement pour le textile) et les commandes d'un donneur d'ordre installé en ville. [...]
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