Depuis leur apparition, les entreprises sont continuellement confrontées à des défis pour faire évoluer l'organisation du travail, élever la qualité de leur production, innover et rester compétitif au sein d'un monde où la concurrence est sans cesse croissante.
En économie, le travail correspond à une activité qui est rémunérée ; il constitue, avec le capital, un facteur de production. De ça, découle l'organisation du travail, c'est-à-dire la façon dont l'activité est répartie entre les différents salariés de l'entreprise (...)
[...] En transition, l'organisation du travail est une condition nécessaire non négligeable dans la compétitivité de l'entreprise. II) Mais cependant, elle présente tout de même des limites: Mis à part les avantages qu'elle procure, l'organisation du travail présente quelques limites nuisibles à la compétitivité de l'entreprise. Tout d'abord, l'OST (Organisation Scientifique du travail) et la division du travail ont été remises en cause. En effet, nous avons pu observer diverses critiques, qui vont de la fin du XVIIIème siècle (bien avant la 1ere organisation du travail) à nos jours ; mais c'est particulièrement depuis les années 1930 que des enquêtes ont été réalisées par des sociologues. [...]
[...] L'organisation du travail peut être associée à la division du travail qui est la répartition des tâches entre les individus organisée par l'entreprise pour accroître la productivité. Il y a deux précurseurs qui avaient déjà évoqué les quelques avantages de cette division du travail. Il s'agit d'Adam Smith (1782-1850) et Marx (1813-1983). Adam Smith, économiste anglais a montré le premier les avantages de la division du travail et de la spécialisation dans l‘entreprise pour augmenter la productivité. Pour lui, cette division du travail résulte d'un penchant naturel à l'échange. [...]
[...] C'est pour cela que l'organisation du travail est un facteur essentiel dans la compétitivité de l'entreprise puisqu'elle allie tous les éléments permettant cette compétitivité. Pour ajouter, il ne faut surtout pas oublier le dernier modèle d'organisation du travail qu'est le Toyotisme. Ce Toyotisme est un modèle d'organisation japonais mis en place dans les usines Toyota (automobile) dans les années 1950 par OHNO, et qui a deux buts primordiaux : produire exactement la quantité et la qualité demandée, et produire au moment où la demande se manifeste. [...]
[...] Par conséquent, la compétitivité est la capacité d'une entreprise, d'un secteur ou d'une économie à faire face à la concurrence, tant sur les marchés extérieurs que sur son marché interne. Or, dans quelle mesure peut-on dire que l'organisation du travail favorise-t-elle la compétitivité de l'entreprise? Afin de résoudre cette problématique, nous montrerons dans une première partie que l'organisation du travail est un atout, un facteur essentiel dans la compétitivité de l'entreprise, avant de voir, dans une seconde partie que celle-ci est parfois limitée. L'Organisation du Travail, un facteur essentiel pour la compétitivité de l'entreprise : L'organisation du travail permet d'accroître la compétitivité de l'entreprise. [...]
[...] Ces dernières sont la qualification, la professionnalisation des travailleurs, qui permettra de maintenir la compétitivité (cf. SMITH qui avait prédit qu'on pouvait remédier aux effets pervers des gestes répétitifs (abêtissement, perte d'intelligence) grâce à l'Etat (éducation), ou en faisant faire des formations aux ouvriers, aux employés). Nous pouvons ajouter que le Taylorisme provoque une hiérarchisation chez les salariés et une déqualification du travail. Les travailleurs supportent une surveillance constante de la part des supérieurs, ils n'ont qu'un seul droit : celui d'exécuter les consignes sans ne rien dire. [...]
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