La politique monétaire se définit comme la mise en œuvre d'instruments à disposition des autorités monétaires visant à atteindre des objectifs finaux par le biais d'objectifs intermédiaires. Les objectifs finaux de la politique monétaire se résument à travers les quatre objectifs du carré magique de Kaldor
Les quatre objectifs du carré magique que poursuit la politique monétaire sont :
- La croissance économique ;
- Le plein-emploi ;
- La stabilité des prix ;
- L'équilibre de la balance des paiements.
Depuis le milieu des années 70, les objectifs finaux de la politique monétaire ont évolué et cette dernière s'est concentrée sur l'objectif de stabilité des prix.
Jusqu'au milieu des années 70, les objectifs de la politique monétaire se résumaient principalement à la stimulation de la croissance et à l'arbitrage inflation/chômage
En période de croissance faible, une politique monétaire expansive devait permettre une reprise de l'activité économique. Cet accroissement de la masse monétaire issue d'une politique monétaire expansive associé à la reprise de l'activité économique engendrait une accélération de l'inflation.
En période de surchauffe de l'économie, les autorités monétaires prenaient des mesures monétaires restrictives afin de limiter les dérives inflationnistes au risque de ralentir l'activité économique.
Depuis le premier choc pétrolier de 1974, les pays de l'OCDE se sont ralliés à l'objectif final de lutte contre l'inflation
La stabilité des prix doit permettre en théorie de:
- Casser les anticipations inflationnistes ;
- Eviter une détérioration du taux de change.
Cet objectif de stabilité des prix, inscrit à l'article 105 du traité de Maastricht, constitue dans la zone Euro l'objectif principal des autorités monétaires.
[...] Depuis le milieu des années 70, les objectifs finaux de la politique monétaire ont évolué et cette dernière s'est concentrée sur l'objectif de stabilité des prix. Jusqu'au milieu des années 70, les objectifs de la politique monétaire se résumaient principalement à la stimulation de la croissance et à l'arbitrage inflation/chômage En période de croissance faible, une politique monétaire expansive devait permettre une reprise de l'activité économique. Cet accroissement de la masse monétaire issue d'une politique monétaire expansive associé à la reprise de l'activité économique engendrait une accélération de l'inflation. [...]
[...] Au contraire, pour stimuler le crédit, la Banque centrale peut aussi bien abaisser le taux de réserves obligatoires que réduire l'assiette. L'encadrement du crédit L'encadrement du crédit consiste à fixer pour une période donnée, par voie règlementaire, des normes de progression en matière de crédits. Tout dépassement de la norme de crédit se traduit par des sanctions, c'est-à- dire par la constitution de réserves supplémentaires. Cet instrument monétaire, fortement critiqué par les économistes par ses effets pervers, n'est plus guère utilisé. [...]
[...] Le refinancement par le réescompte permet à la Banque centrale d'influer sur la création monétaire. Pour limiter la création monétaire, la Banque Centrale peut ainsi : - Limiter le refinancement à certains titres ; - Fixer un plafond de réescompte ; - Augmenter le taux de réescompte. Il est important de noter que cet instrument monétaire n'est quasiment plus utilisé dans la zone euro avec la mise en place du Système européen de banque centrale (SEBC) issu du traité de Maastricht. [...]
[...] Cette politique d'open market constitue aux Etats-Unis le principal instrument de la FED pour contrôler la liquidité bancaire. Dans la zone euro, la politique d'open market est également l'un des instruments privilégiés de la BCE. Enchainement d'une politique d'open market[1] L'encadrement du crédit et les réserves obligatoires permettent aux autorités monétaires de contrôler la création monétaire Le système des réserves obligatoires permet d'encadrer les possibilités de création monétaire Le système des réserves obligatoires consiste à obliger les banques de second rang à déposer à la Banque centrale des réserves en monnaie centrale, non rémunérées, en fonction de dépôts. [...]
[...] Cet objectif intermédiaire est atteint par le biais du contrôle des agrégats monétaires. Il faut noter que la poursuite de cet objectif intermédiaire est délicate du fait des difficultés de mesure de la masse monétaire ; - Le niveau des taux d'intérêt nominaux : dans une perspective keynésienne, le contrôle des taux d'intérêt nominaux permet d'influer l'activité économique par le biais du niveau d'investissement des entreprises et des mouvements de capitaux ; - La stabilité des taux de change : la définition et la stabilisation du taux de change à un niveau d'équilibre constituent le troisième objectif intermédiaire de la politique monétaire. [...]
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