C'est dans les années 70 que des experts se sont inquiétés du fait que la croissance économique avait un impact négatif sur l'environnement et qu'elle pouvait, à terme, hypothéquer les conditions de vie sur la planète. Il fallait alors une alternative destinée à préserver l'avenir. C'est alors qu'est né le concept de « développement durable ». La définition usuellement retenue est celle du rapport Bruntland (premier ministre norvégien, rapporteur du projet de la Commission mondiale pour l'environnement et le développement) paru en 1987. Le développement durable y est défini comme : « un développement qui répond aux besoins des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. »
Si aujourd'hui le concept de développement durable est en vogue, celui d'« entreprise citoyenne » l'est tout autant. En effet, l'entreprise citoyenne est celle qui a conscience de ses impacts sur son environnement, et qui choisit d'avoir un comportement à la fois responsable et le plus respectueux possible, en s'impliquant dans une démarche de développement durable. Elle est alors confrontée à des défis économiques, environnementaux, et sociaux, qui constituent les 3 piliers ou dimensions du développement durable. Il s'avère donc intéressant de se demander quels sont, au travers de ces trois dimensions, les objectifs du développement durable pour l'entreprise citoyenne.
[...] Elle peut se mesurer en hectares par individu mais aussi en ressources nécessaires par systèmes opérants. L'idée primordiale étant que chaque activité en soutenant le développement de son écosystème connaisse son propre développement. Puis vient l'aspect de l'énergie renouvelable. Une énergie renouvelable est une source d'énergie qui dépend directement ou indirectement du rayonnement énergique du soleil. Le terme renouvelable se réfère à la caractéristique de ces sources de pouvoir maintenir leur productivité d'énergie annuelle moyenne pendant une période indéterminée et donc durable. [...]
[...] Selon l'Onusida millions de personnes vivent avec le virus du sida, et autant pourraient être infectées d'ici à 2012. Partout où l'épidémie s'est propagée sans contrôle, elle prive les pays des ressources et des capacités dont dépendent leur sécurité et leur développement. Dans certaines régions, le VIH/SIDA, associé à d'autres crises, conduit des parts de plus en plus importantes de la population vers la misère. Cependant, il faut nuancer. Toutes les entreprises qui délocalisent n'exploitent pas la misère des pays émergents ou des pays en développement. [...]
[...] Le développement durable leur apporte un nouveau bénéfice qualité parce qu'il implique l'ensemble de la chaîne et qu'il introduit des obligations de résultat. Parce qu'elle est globale, la démarche de développement durable implique l'ensemble des fonctions à l'intérieur de l'entreprise. Elle donne également une meilleure visibilité aux pratiques internes. De plus, l'entreprise dotée d'une démarche de développement durable est entièrement dévouée à la satisfaction de ses clients. Elle est en conséquence soucieuse du respect des délais négociés avec ses propres fournisseurs comme elle veille à respecter elle-même ceux qu'elle a promis à ses clients. [...]
[...] Celle-ci recherche une optimisation à l'échelle de groupes d'entreprises, de filières, de régions, et même du système industriel dans son ensemble. Pour y arriver, elle favorise la transition du système industriel actuel vers un système viable, durable, inspiré par le fonctionnement quasi cyclique des écosystèmes naturels. Pour atteindre son objectif, l'écologie industrielle s'attache à : valoriser les déchets comme des ressources ; à boucler autant que possible les cycles de matières et minimiser les émissions dissipatives liées aux usages qui dispersent les produits polluants dans l'environnement ; à dématérialiser les produits et les activités économiques et à décarboniser l'énergie. [...]
[...] Les délocalisations sont l'effet visible de ce déséquilibre. En effet, la mondialisation touche tous les secteurs de l'économie et conduit de nombreuses entreprises des pays du Nord à implanter leurs unités de production, loin de leurs sièges sociaux, dans des pays à faible coût de main-d'œuvre ou, pour des raisons environnementales, dans des pays où les règles sont moins strictes que dans l'Union Européenne, par exemple. Le mouvement de libéralisation des échanges de biens et services et la financiarisation croissante de l'économie de ces 20 dernières années ont favorisé l'émergence d'un marché mondial caractérisé par une mobilité sans précédent des capitaux contrastant avec la relative inertie de la main d'œuvre. [...]
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