Schumpeter a montré comment la dynamique économique est marquée par de grandes innovations à l'origine de la croissance. De 1760 à 1875, la 1e révolution industrielle naît en Grande Bretagne avec la sidérurgie et la machine vapeur. Avec l'expansion de l'électricité, le moteur à explosion et l'industrie chimique, la deuxième révolution marque les années 1890-1965. A la suite de la deuxième guerre mondiale, la découverte de l'ordinateur et de l'informatique, fruit des nombreuses recherches britanniques pour déchiffrer les messages allemands, donnent naissance aux nouvelles technologies de l'information et de la communication. Cette nouvelle innovation, qualifiée de troisième révolution par l'économiste François Caron, a généré de nombreuses innovations dérivées et régit la nouvelle économie mondiale. Cependant, bien que la croissance coïncide avec une diffusion accélérée des NTIC, aucun lien de causalité n'a été solidement établi selon les auteurs du Rapport du conseil d'analyse économique sur la nouvelle économie. Les NTIC concernent trois domaines : la téléphonie mobile et fixe, l'audiovisuel et l'informatique. Cette révolution technologique a suivi trois étapes : après l'ordinateur et l'informatique, Internet constitue la deuxième étape, les bases de données actuellement en essor technologique constituent la troisième étape. Les NTIC ont une ampleur macroéconomique. Non seulement elles sont à l'origine d'une nouvelle organisation de l'économie mondiale comme nous le verrons dans la deuxième partie mais elles jouent également un rôle sociologique important avec l'émergence d'une nouvelle société où les connaissances ont une place stratégique. En effet, l'activité productive et la vie sociale s'organisent principalement autour de l'information. Tout le marché des services sera d'ici peu profondément touché par les NTIC, des services banquiers à la santé, en passant par l'enseignement.
[...] Les NTIC s'accompagnent d'une économie de l'immatériel avec une importance forte des services. Les NTIC évoluent à une telle vitesse que leur valeur réside moins dans leur nature plutôt que dans leur possibilité à ouvrir des portes pour de nouvelles innovations. Le produit matériel n'est considéré plus que comme support à la distribution des services. C'est pour ça que le produit matériel est souvent vendu en dessous de sa véritable valeur dans le but de pousser le consommateur à consommer davantage de services lucratifs. [...]
[...] Les NTIC accélèrent la mondialisation Avec les NTIC les coûts de transaction ou de mises en concurrence des différents fournisseurs deviennent négligeables. (Ex : billets d'avion, place de marché électronique), avec la faiblesse des coûts des transports, on se rapproche ainsi de la concurrence pure et parfaite de la théorie économique. L'entreprise peut maintenant avoir connaissance de sous traitants les moins chers quel que soit leur localisation géographique d'où de nombreuses délocalisations pour profiter des faibles coûts de production, des pays émergents par exemple. [...]
[...] Enfin, le coût marginal des biens et services des NTIC est quasiment nul (comme on l'a vu plus haut). La plupart des coûts sont fixes. On se trouve face à des situations de monopoles naturels, ce qui à terme nuit au principe de concurrence pure et parfaite si une entreprise prend le monopole d'un marché. Conclusion La révolution technologique des NTIC engendre donc quatre changements majeurs dans l'économie, à savoir : une transformation des entreprises et l'accélération du processus de mondialisation, la naissance d'un nouveau paradigme économique dans lequel la connaissance devient un facteur clé de la croissance. [...]
[...] Cependant, bien que la croissance coïncide avec une diffusion accélérée des NTIC, aucun lien de causalité n'a été solidement établi selon les auteurs du Rapport du conseil d'analyse économique sur la nouvelle économie. Les NTIC concernent trois domaines : la téléphonie mobile et fixe, l'audiovisuel et l'informatique. Cette révolution technologique a suivi trois étapes : après l'ordinateur et l'informatique, Internet constitue la deuxième étape, les bases de données actuellement en essor technologique constituent la troisième étape. Les NTIC ont une ampleur macroéconomique. [...]
[...] Tout le marché des services sera d'ici peu profondément touché par les NTIC, des services banquiers à la santé, en passant par l'enseignement 1). Les NTIC sont à l'origine d'une nouvelle organisation des entreprises Les NTICS affectent les secteurs traditionnels de l'économie en suivant deux processus contradictoires : la cannibalisation et la pollinisation L'effet de cannibalisation est en fait un des effets néfastes de l'économie basée sur les NTIC. Il exprime le déclin, voire la disparition de certaines activités. Par exemple, le développement d'Internet et de la messagerie instantanée a porté un nouveau coup au système postal après le développement du téléphone. [...]
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