On pense souvent que la « nouvelle économie » est associée au simple développement de l'usage par les particuliers d'Internet, des téléphones mobiles…
Parfois, il s'agit d'une approche sectorielle, par métiers. Ainsi, on rapproche la nouvelle économie avec un grand secteur économique des nouvelles technologies (Internet, télécommunication, bio-technologie…).
Il s'agit en réalité d'un phénomène plus profond et plus général, qui touche les entreprises, l'innovation, les processus de production de la vieille économie.
C'est plutôt l'apparition de nouvelles technologies (TIC, Internet), de nouveaux biens et services liés à ces technologies, leur incorporation dans le processus de production de l'ensemble des biens et services, y compris ceux de « la vieille économie » ( automobile, chimie, transports).
[...] Bibliographie 2 Ouvrages -La Nouvelle Economie de Patrick Artus Collection Repères 3 Presse - Dossier sur la Nouvelle Economie : Le feu sous la cendre L'Alternative Economique 212 de mars Sites Internet - www.monde.diplomatique.fr/2000/RAMONET/13688 - www.journaldunet.com - www.ambition2010.com/2db_thannberger.htm 5 Dossiers en format pdf -Tableau de bord du commerce électronique, décembre 2004 (6e édition) Mise à jour et réalisation de Raymond Heitzmann et Martine Dayan. Services des études et des statistiques industrielles (Sessi) et ministère délégué à l'Industrie. - La nouvelle économie et l'Europe, mars 2002. Rapport de la Commission des questions économiques et du développement http://assembly.coe.int/Documents/WorkingDocs/docs02/fdoc9398.htm - Les 4 pages des statistiques industrielles, 133 de juillet 2000 - Nouvelles technologies, nouvelles économie et nouvelles organisations, Economie et statistique 339 Nouvelle économie : Mythe ou réalité ? : Rapport final sur le projet de l'OCDE consacré à la croissance. [...]
[...] Cependant, la nouvelle économie ne se limite pas à des entreprises du high-tech comme nous l'avons évoqué auparavant, c'est aussi une entreprise traditionnelle de casse automobile qui double son chiffre à l'export grâce à son site. Enfin, c'est une entreprise d'assurances qui revoit son organisation lors de la mise en place d'un intranet et qui donne à chaque salarié plus d'autonomie, diminuant ainsi les niveaux hiérarchiques. Le financement de ces start-ups en début de création a été effectué par le capital-risque (venture capital en anglais). [...]
[...] Brick ans mortar : entreprise traditionnelle dont l'activité s'est construite en dehors d'Internet C to C : consumer to consumer, transactions entre particuliers. Ebay) Capital- risque : sous-ensemble du capital investissement et correspond aux investissements en fonds propres dans des entreprises au cours des toutes premières années de leur existence. Les financements ainsi apportés permettent de constituer la société, de financer le développement d'un premier produit ou encore de financer sa fabrication et sa commercialisation. À ce stade, l'entreprise ne génère le plus souvent aucun profit. [...]
[...] En effet, Avant, la demande était principalement tirée par les producteurs ; or les consommateurs potentiels ont eu les outils pour exprimer leurs envies : ils ont donc pu déclencher une offre de produit ou de services simplement en exprimant un besoin d'information IV. La situation actuelle Même si certains pensaient que la nouvelle économie était un phénomène passager, elle a maintenant plus de 18 ans d'existence. Après une croissance exponentielle, elle évolue à un rythme normal. On peut dire que tout comme n'importe quelle nouveauté, la Nouvelle Economie est devenue avec le temps, un secteur comme tout autre secteur classique. [...]
[...] Mais le premier krach du printemps 2000 a ralenti fortement cet engouement : les valeurs technologiques cotées à l'indice Nasdaq s'effondrent. La vague des start- ups s'était transformée en start-down Selon le rapport du conseil de l'Europe sur la Nouvelle Economie et l'Europe, Ce phénomène n'était pas économique au sens propre du terme, c'était un phénomène social auquel est venu se greffer un phénomène boursier, brutal L'effondrement rapide de Vivendi est devenu un des symboles de cet éclatement. Voici l'exemple de la baisse des actions de Vivendi de 2000 à nos jours et de France Telecom: 1 Capital-risque investi dans les start-ups en pourcentage du PIB, 1995- 99 Le capital-risque investi dans les start-ups est supérieur en pourcentage du PIB et s'accroît bien plus rapidement aux États-Unis que dans les deux autres grandes régions de l'OCDE. [...]
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