La NEK date de la fin des années 80 et début années 90. Objectif : donner des fondements microéconomiques aux thèses de Keynes. Les modèles de la NEK sont des modèles de déséquilibre général. Les marchés sont en déséquilibre car les prix et/ou les salaires ne s'ajustent pour équilibrer O et D : ils sont rigides ou visqueux, c'est-à-dire qu'ils ajoutent très lentement et très difficilement. La NEK cherche à expliquer ces rigidités en construisant des modèles rigoureux basés sur un comportement d'optimisation et des anticipations rationnelles (...)
[...] - Le 2ème apport est d'avoir mis en évidence les défauts de coordination et la possibilité d'équilibres multiples. La NEK a montré que la coordination par 1 autorité centrale était efficace en raison de la présence d'externalités. - La NEK parvient à expliquer 1 certain nombre de faits stylisés: pro cyclicité de l'emploi, de la conso, de des dépenses publiques et de la productivité et absence de neutralité de la monnaie. Limites: - La NEK a initialement très largement privilégié les travaux théoriques aux travaux empiriques. [...]
[...] Considérons maintenant l'ensemble des firmes de l'économie supposées identiques. Elles versent donc toutes le même niveau de salaire ce n'est plus le salaire qui joue le rôle d'une procédure incitative à l'effort, cela va être le chômage. En effet, puisque pour dissuader les travailleurs de tirer au flanc, elles versent un salaire > salaire d'équilibre, il en résulte nécessairement d'un certain niveau de chômage. Si un salarié tire au flanc, il pourra être licencié. Ce licenciement sera coûteux pour le salarié dans la mesure où il risque de se retrouver au chômage le chômage apparaît comme une menace pour le salarié qui ne fournirait pas assez d'effort et joue donc le rôle d'une procédure incitative à l'effort. [...]
[...] Les outsiders restent donc inemployés, ce qui fournit une explication à la persistance du chômage. Les coûts de rotation de la main d'œuvre jouent ici un rôle fondamental: puisque les insiders sont coûteux à remplacer, l'entreprise est incitée à leur verser des salaires élevés et ne prend donc pas en compte les propositions de salaire des outsiders. La théorie insiders/outsiders fournit donc 1 explication à la rigidité des salaires (par l'existence des coûts de rotation), expliquant elle-même le chômage L'hystérésis du taux de chômage: On va chercher à expliquer le fait que le chômage se maintient à 1 niveau élevé et ne parvient pas à baisser, même en période de conjoncture favorable. [...]
[...] AKERLOF part de l'idée selon laquelle l'efficacité productive d'un salarié dépend de son sentiment d'être bien traité par l'employeur. L'effort d'un salarié est une fonction croissante de son moral et le salaire est un facteur déterminant du moral 1 salarié aura le sentiment d'être bien traité si son employeur lui verse un salaire élevé, c'est-à-dire 1 salaire > à son salaire de réservation. On suppose que les salariés choisissent individuellement leur propre niveau d'effort. Pour chaque niveau de salaire possible, la firme fixe implicitement le niveau d'effort qu'elle souhaite obtenir de ses salariés. [...]
[...] Le chômage de longue durée entraîne 1 détérioration du K humain. Les chômeurs de longue durée ont 1 très faible probabilité de sortir du chômage, ce qui constitue une 1 raison à l'hystérésis du taux de chômage = le chômage appelle le chômage L'opposition insiders / outsiders: Les insiders sont les travailleurs en poste dans la firme et sont coûteux à remplacer. Ils contrôlent les négociations sur les salaires et l'emploi du fait de leur pouvoir dû à l'existence de coûts de rotation de la main d'œuvre. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture