« A long terme, nous serons tous morts . . . sauf le capitalisme » Editorial de Problème Economique [n° 2.704, 2.705]
La célèbre phrase de John Maynard Keynes a été détournée pour nous faire comprendre une chose: le capitalisme a une capacité rare celle de s'adapter de façon permanente.
Cette capacité, dont il s'est servi depuis son avènement à Amsterdam au 17ème siècle, lui a permis de traverser les époques intact. Il a bien sûr dû s'adapter mais les idées fondamentales sont restées les mêmes.
Ainsi, on peut définir le capitalisme, quels que soit les lieux et les époques, comme un système économique et social fondé sur la propriété privé du capital investi dans les moyens de production et d'échange.
L'objectif, ici, est de comprendre quel est le capitalisme d'aujourd'hui.
Cependant, pour comprendre le présent, il faut connaître le passé et donc l'Histoire. C'est pourquoi dans une première partie nous allons nous intéresser à l'évolution du capitalisme au fil des siècles.
Dans cette partie, on va remarquer que souvent le capitalisme bouscule l'Histoire et la met en mouvement.
Une fois, ce regard sur l'Histoire clos, nous serons en mesure, dans une deuxième partie, de nous intéresser au capitalisme d'aujourd'hui.
Ce qu'il est important de saisir, c'est l'évolution permanente du capitalisme. Ainsi, s'il y a des dates clés dans l'Histoire du capitalisme, il n'évolue pas seulement de façon ponctuelle: c'est permanent.
Ainsi, dans cette deuxième partie, nous verrons que le capitalisme d'aujourd'hui a pris ses racines pendant les années 80, a évolué tout au long des années 90 et continue à s'adapter à nos sociétés actuelles.
[...] C'est la naissance de la classe ouvrière. Sa paupérisation va entraîner la montée des premiers courants anti- capitalistes : syndicalisme, anarchisme, socialisme (marxiste ou non). Ceux- ci sont renforcés par les crises cycliques de surproduction qui affamant la classe ouvrière. c. De la deuxième révolution industrielle aux accords de Bretton Woods : le capitalisme d'Etat La fin du 19ème siècle connaît ses premières crises modernes krach boursier, panique des chemins de fer, faillite du Canal de Panama- mais aussi la deuxième révolution industrielle avec le pétrole, l'électricité, la chimie, le moteur à explosion, etc. [...]
[...] Cela conduit les marchés à des hautes exigences de rentabilité et de visibilité vis-à-vis des entreprises. Il est essentiel pour la suite de noter qu'au sein de la corporate governance deux modèles se confrontent : le modèle de type shareholder et le modèle de type stakeholder. Dans le modèle shareholder l'actionnaire est prépondérant : l'entreprise doit avant tout créer de la valeur. De plus le besoin de financement de l'entreprise est satisfait par l'existence d'un marché financier développé. Dans le modèle stakeholder les besoins en capitaux de l'entreprise sont satisfait par l'apport de gros actionnaires (banques, institutions financières publiques, Etat, etc.). [...]
[...] Dans ce système les salariés sont intégrés dans le capitalisme. En effet, le Fordisme favorise la redistribution des profits dégagés sur un très large montant de revenus et sur une très grande partie de la population. (ce qui a favorisé la consommation de masse de cette période). En France, le régime fordiste repose sur trois grands piliers : le compromis salariale, le rôle centrale des politiques publiques dans la régulation conjoncturelles de l'économie, l'intervention de l'Etat dans le secteur de la finance. [...]
[...] Le nouveau visage du capitalisme Plan Introduction I. Le capitalisme met l'Histoire en mouvement a. Des Grandes Découvertes à la proto-industrialisation en passant par Amsterdam : le capitalisme marchand b. La première révolution industrielle et le capitalisme industriel c. De la deuxième révolution industrielle aux accords de Bretton Woods : le capitalisme d'Etat d. Du Fordisme aux crises des années 70-80 : le capitalisme managérial II. Le capitalisme d'aujourd'hui, une évolution permanente a. Les années 80 : les racines du capitalisme actuel b. [...]
[...] Cependant, on a vu que dans sa marche en avant le capitalisme laisse beaucoup de populations au bord de la route comme les nouveaux précaires des sociétés occidentales mais aussi toutes les populations des pays en voie de développement et particulièrement la population africaine. La question est de savoir si, comme pour le problème du développement durable, le capitalisme va un jour trouver son intérêt dans la réduction des inégalités entre les individus. Faute de pouvoir le prévoir, espérons-le. Bibliographie 2001 la nouvelle odyssée du capitalisme. PROBLEMES ECONOMIQUES, mercredi 14-21 mars 2001, Le capitalisme. ALTERNATIVES ECONOMIQUES HORS SERIE, troisième trimestre 2005, n°65. PLIHON Dominique. Le nouveau capitalisme. (Collection Repères). [...]
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