2005, le prix du pétrole flambe. Malgré des hausses sans précédent des cours du pétrole, la crise qui couve n'est pas comparable à celles des années 80 et 90. Quelle est la place du pétrole dans notre économie globalisée? Quel est son impact géopolitique? Et quelles sont les alternatives viables pour sortir d'un schéma entièrement centré autour de l'or noir.
[...] Alternatives à court terme Les niveaux des courts sont aujourd'hui trop élevés pour encore tolérer cette dépendance. Il est donc logique de se poser des questions quant au chemin à prendre pour ne pas se retrouver dans un entonnoir. Il faut donc envisager des solutions à la fois fiscales et énergétiques pour maintenir un certain niveau de croissance. En France, le gouvernement n'a pas tardé à réagir face à cette flambée, concédant des aides financières à certaines professions dont l'activité dépend du pétrole, tel que le transport routier. [...]
[...] En terme de demande, cela se traduit par des besoins de 80 millions de baril journaliers. Ce chiffre s'explique par l'augmentation de la consommation dans les pays du Nord et par l'essor de pays à économie de marché tel que le géant chinois dont la consommation pourrait à elle seule engloutir la production mondiale s'il avait un niveau de développement semblable à celui des pays occidentaux. Autre stigmate de cette dépendance, la consommation d'essence dont le prix bat lui aussi des records. [...]
[...] L'énergie éolienne a elle aussi son inconvénient, elle n'est guère efficace si le vent répond absent. Ca n'empêchera pas le gouvernement français de miser sur son développement en multipliant son parc par 100. Ce sont peut-être des petits apports, mais ils s'avèrent indispensables. Le nouveau millénaire a quand même apporté son lot d'innovations, tel que la pile combustible fonctionnant à l'hydrogène, ressource inépuisable. Les industriels ont fond déjà leur favori investissant des milliards sur cette technique de fabrication d'énergie. Là aussi, tout serait parfait s'il n'y avait pas un soucis. [...]
[...] Ces Etats sont fortement dépendants du pétrole qui leur permet de maintenir leur essor. Mais arriveront-ils à suivre longtemps cette hausse constante sachant qu'ils ont besoin de deux fois plus de pétrole qu'un pays riche pour créer la même valeur ajoutée ? Le pétrole engloutit une part assez importante de leur PIB points dans les pays d'Afrique Subsaharienne). De plus, ils sont également victimes de fonds d'investissements spéculatifs hedge funds qui misent sur la hausse des cours du pétrole, qui inéluctablement finissent par monter et qui gonflent les prix du baril de manière relativement artificielle. [...]
[...] Le colza ou le jus de betterave peut se substituer en partir au pétrole. Au Brésil, déjà 35% des véhicules sont équipées et les Etats-Unis suivent déjà le pas. Quant à la France, elle mise aussi sur les biocarburants pour représenter 5,75% à la pompe dès 2008 ai lieu de 2010. Ce carburant vert ne répondra pas à lui seule à la crise du pétrole mais présente une réelle alternative encore faut-il convaincre les lobbies pétroliers qui ne sont pas du tout disposés à laisser filer des parts de marché. [...]
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