La croissance exceptionnelle de la Chine et de l'Inde amène à une redistribution des cartes. Les zones de rivalité se font de plus en plus nombreuses et l'Afrique n'échappe pas à la règle. Mais l'Afrique ne se contente pas d'être un spectateur de la rivalité des géants mondiaux mais participe activement à l'économie mondiale. La présence de la Chine et de l'Inde en Afrique n'a pas que des effets négatifs mais contribue aussi au développement de certains pays africains de part l'augmentation des cours mondiaux des produits de base.
En nous basant sur l'étude du rapport de l'OCDE, nous allons analyser les conséquences de la montée en puissance des géants asiatiques et ces impacts sur le continent africain.
A travers les différentes questions auxquelles nous avons à répondre, nous tâcherons de vous présenter tout d'abord les investissements de la Chine et de l'Inde en Afrique, puis leurs avantages à la fois pour les trois protagonistes, ainsi que les conséquences de la présence asiatique en Afrique et son impact sur l'influence française.
Nous concluerons par une critique sur la limite de se rapport.
[...] Cela se traduit alors par un accroissement des échanges commerciaux entre ces pays ainsi que d'une multitude d'investissements directs étrangers de la part de la Chine et de l'Inde en direction du continent africain. Question 2 : Quels sont les avantages selon le rapport de l'OCDE des investissements asiatiques en Afrique ? Par leurs tailles, le rythme phénoménal de leurs croissances, leurs fortes demandes en ressources naturelles et l'augmentation de leurs puissances économiques, les géants asiatiques (Chine et Inde) ont trouvé en l'Afrique un objectif majeur dans leurs projets stratégique et conquérant. Nous allons donc étudier quels sont les avantages des investissements en Afrique pour les géants asiatiques et pour l'Afrique ? [...]
[...] La société Chinoise Synopec investit elle dans un oléoduc aboutissant à port Soudan dans la mer Rouge, là où une société chinoise construit un terminal pétrolier. Les entreprises indiennes et chinoises du secteur de l'énergie ont des avantages par rapport aux compagnies occidentales. Il est plus facile pour elles d'obtenir des prêts à taux faible et donc elles sont plus compétitives quant à leurs investissements en Afrique. En résumé la forte croissance des pays comme l'Inde et la Chine les oblige à investir en Afrique afin de se procurer les ressources dont elles ont besoin pour continuer leurs évolutions. [...]
[...] Toutefois cette méthode est limitée dans le fait, que d'une part, elle n'apporte aucune donnée quantitative des pertes et gains commerciaux rendant ainsi difficile l'analyse sur l'impact commercial, et d'autre part, ne tient pas compte de l'impact négatif social que peuvent avoir les importations chinoises bon marché (licenciements, pertes de revenu pour les ménages locaux ) En résumé, ce rapport semble optimiste dans le fait qu'il ne prend en compte que des analyses faites sur des critères insuffisants. Ces analyses ne permettent donc pas de démontrer de manière précise quel est l'impact commercial mais aussi social sur les marchés africains. Il est donc impossible de mesurer l'éventuel degré d'urgence que cette émergence asiatique mais aussi indienne peut causer sur le continent africain. [...]
[...] Note d'analyse sur le rapport de l'OCDE Introduction La croissance exceptionnelle de la Chine et de l'Inde amène à une redistribution des cartes. Les zones de rivalité se font de plus en plus nombreuses et l'Afrique n'échappe pas à la règle. Mais l'Afrique ne se contente pas d'être un spectateur de la rivalité des géants mondiaux mais participe activement à l'économie mondiale. La présence de la Chine et de l'Inde en Afrique n'a pas que des effets négatifs mais contribue aussi au développement de certains pays africains de par l'augmentation des cours mondiaux des produits de base. [...]
[...] (d'après page 80 du rapport). Evolution des flux d'IDE de la Chine en Afrique entre 1991-2003. Grâce à cette courbe on peut aisément remarquer que la Chine a augmenté chaque année ses investissements en Afrique avec un pique en 2000 avec 214,3 millions de dollars soit environ 39% des investissements totaux étrangers de la Chine pour cette même année. La valeur cumulative des IDE de la Chine en Afrique entre1991 et 2003 est de 847 millions de dollars soit 19,5% du volume total d'IDE. [...]
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