KALDOR est fasciné par la théorie des cycles de HAYEK et traduit son premier livre en anglais Monetary theory and the Trade Cycle. Avec Joan ROBINSON et Richard KAHN, il est le fondateur du courant économique appelé post-keynésien et mène la guerre contre la synthèse néo-classique.
1 – Cycles, croissance et répartition.
Il reproche à KEYNES dans la Théorie Générale de ne pas tenir compte des limites de plus en plus manifestes de la concurrence et de raisonner en économie fermée. De plus, il critique sa vision à court terme, car il néglige de ce fait les fluctuations cycliques et la croissance. Il considère également que KEYNES ne s'intéresse pas suffisamment à la question de la répartition des revenus entre les classes sociales. Une partie de ses efforts théoriques sera justement d'intégrer ces phénomènes à l'analyse keynésienne.
A la fin des années 1930, il s'interroge sur les causes des cycles économiques. Pour lui, les cycles ne sont pas des accidents de parcours causés par des chocs exogènes, mais le résultat inévitable du fonctionnement du capitalisme et surtout des fluctuations de l'investissement. Ces fluctuations sont provoquées par les variations dans la production. KALDOR propose un modèle montrant comment ces interactions engendrent des oscillations.
Après l'écrit en 1948 de Roy HARROD Towards a Dynamic Economics, KALDOR se fixe comme objectif de combiner analyse des cycles et de la croissance en les associant à une théorie de la répartition inspirée de Michael KALECKI et de la parabole de la jarre de la veuve proposée par KEYNES dans Treatise on Money. Les dépenses de consommation des capitalistes permettent de remplir la jarre.
[...] Roy Harrod (1900-1978) De la philosophie à l'économie. Concernant sa réflexion sur la théorie de la connaissance, Harrod s'est fortement opposé aux théories humiennes. En effet, le philosophe Ecossais David Hume avait remis en question l'induction, principe qui veut que le passage de l'observation de cas particuliers à l'énoncé d'une proposition générale, ne se justifie que par induction. Pour réfuter Hume, Harrod élabore ce qu'il appelle le principe d'expérience : selon ce principe, il y a des chances raisonnables que des événements qui se sont produits un nombre important de fois se reproduisent dans le futur. [...]
[...] L'épargne, comme le niveau de consommation, n'est donc pas déterminé par le revenu courant. Théorème Modigliani-Miller (1958) : ils jettent les bases de l'économie financière, combinant la théorie économique pure et l'étude du comportement financier des entreprises. Une entreprise ne maximise pas son taux de profit, mais sa valeur de marché. Cette valeur est indépendante de la manière dont l'entreprise finance son capital, en particulier de la proportion entre les dettes et l'émission d'actions. Elle découle plutôt du flux de revenus générés par les actifs. [...]
[...] - Alternatives économiques n°248, juin 2006. - Alternatives économiques n°251, octobre 2006. - Cours de Classe Préparatoire aux Grandes Ecoles de Commerce, voie économique, année 2006-2007. [...]
[...] Ces fluctuations sont provoquées par les variations dans la production. KALDOR propose un modèle montrant comment ces interactions engendrent des oscillations. Après l'écrit en 1948 de Roy HARROD Towards a Dynamic Economics, KALDOR se fixe comme objectif de combiner analyse des cycles et de la croissance en les associant à une théorie de la répartition inspirée de Michael KALECKI et de la parabole de la jarre de la veuve proposée par KEYNES dans Treatise on Money. Les dépenses de consommation des capitalistes permettent de remplir la jarre. [...]
[...] De plus, selon Modigliani, il existe un cas keynésien, dans lequel l'hypothèse de rigidité des salaires n'est pas nécessaire : c'est lorsque le taux d'intérêt atteint un niveau minimal auquel la demande de monnaie devient infiniment élastique : c'est la trappe à la liquidité Cycle de vie et vie des entreprises. Cycle de vie (Modigliani et Brumberg, 1954) : En partant de la rationalité de l'agent. 1ère phase de vie active : la consommation de l'agent est supérieure au revenu tout en sachant que son revenu futur croîtra. 2ème phase : une fois le taux d'épargne devient positif, il augmentera jusqu'à ce que l'individu atteigne le niveau maximal de ses revenus, c'est-à-dire dans les années précédant sa retraite. 3ème phase : Une fois retraité, il liquidera ses épargnes. [...]
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