L'opinion actuelle concernant le modèle taylorien fordien est de dire qu'il n'existe plus depuis que les Nouvelles formes d'organisation du travail (NFOT) ont vues le jour. Il semblerait pourtant que ce modèle n'ait pas totalement disparu. L'organisation scientifique du travail (OST) avait été mise en place par Taylor et avait pour but d'augmenter le rendement ainsi que l'efficacité des ouvriers sur les chaînes de travail ; le but final étant d'augmenter la production. Il a donc mis en place une division du travail en décomposant les tâches afin de spécialiser les travailleurs pour les motiver davantage. Les gains de productivité étaient donc plus importants. Ces derniers ont été renforcés par Henri Ford qui a instauré un convoyeur afin de réduire les temps morts. Petit à petit, ces deux modèles ont montrés des faiblesses et ont été remplacé par les NFOT.
Nous pourrions alors nous demander en quoi les nouvelles formes d'organisation du travail ont crées une rupture avec le taylorisme et le fordisme ? Il serait également intéressant de nous demander si cette nouvelle organisation a réellement été bénéfique.
Nous étudierons, dans une première partie, les limites du taylorisme et du fordisme, puis dans une seconde partie, l'instauration des NFOT. Pour finir, nous parlerons des limites de ces NFOT. (...)
[...] La crise du modèle taylorien fordien constituée par son rejet par les ouvriers et son incapacité à contenter les consommateurs, a annoncé la fin de cette forme d'organisation du travail, prouvant la nécessité de passer à autre chose. Les Nouvelles formes d'organisation du travail apparaissent donc. De nouveaux systèmes apparaissent : les NFOT instaurent de nouvelles valeurs. Les NFOT bouleversent, dans un premier temps, l'organisation de la production et du travail en la différenciant de celle du système taylorien fordien. [...]
[...] Les principes de base du taylorisme et du fordisme n'ont pas évolué avec l'arrivée des NFOT. La division verticale est toujours présente: les entreprises sont encore organisées selon l'ancien principe de Taylor instaurant une dualisation des tâches entre tâches d'exécution et de conception. De plus un principe fondamental n'a pas évolué depuis Taylor car il est la base de toute activité économique : la recherche d'un profit maximal. Or cette recherche de profit sera toujours créatrice d'inégalités et quelles que soient les améliorations, les ouvriers resteront lésés, surtout dans le contexte économique actuel de mondialisation. [...]
[...] Nous pourrions alors nous demander en quoi les nouvelles formes d'organisation du travail ont crées une rupture avec le taylorisme et le fordisme ? Il serait également intéressant de nous demander si cette nouvelle organisation a réellement été bénéfique. Nous étudierons, dans une première partie, les limites du taylorisme et du fordisme, puis dans une seconde partie, l'instauration des NFOT. Pour finir, nous parlerons des limites de ces NFOT. Le modèle taylorien, fordien, a longtemps été considéré comme la meilleure organisation du travail dans le milieu industriel. [...]
[...] Plusieurs catégories d'organisation du travail sont ainsi crées afin de contenter les ouvriers en leur accordant une plus grande implication dans le processus de production. Le travail par lots réduit la monotonie du travail de l'ouvrier lui permettant ainsi de ne pas uniquement répéter la même tâche. La rotation des postes fait découvrir aux ouvriers de nouvelles tâches alors que l'élargissement des tâches leur permet de réunir plusieurs tâches en une seule. Ensuite l'organisation de groupes semi autonomes motive et responsabilise le personnel qui peut, pour la première fois, prendre des décisions concernant le processus de production. [...]
[...] Elles sont quand même loin d'être une solution "miracle" et comportent, tout comme le taylorisme et le fordisme, certaines limites. Les NFOT comportent donc certaines limites. En effet, la production reste encore largement planifiée et encadrée. Les NFOT ont permis la diversification des produits mais cela ne signifie par une production au cas par cas : la production reste une production de masse, une production en série où la diversification des produits n'intervient qu'en fin de processus (par exemple dans le cas de l'automobile où la diversification selon les couleurs ne se fait qu'en fin d'assemblage). [...]
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