Exposé très détaillé sur le rôle du producteur dans l'analyse néoclassique, reprenant tous les outils d'analyse mathématique de cette théorie (fonction de production, fonction de coûts, fonction d'offre) afin de répondre à la question du choix du programme du producteur. Il aborde ensuite les limites et en particulier celles qui découlent de la rationalité parfaite, et donc les critiques de Simon, Baumol... puis propose les nouvelles théories.
[...] Cependant, à partir des années 1970, l'entreprise néoclassique apparaît de plus en plus éloignée de la réalité. On assiste en effet à la création de firmes de grande taille, parfois multinationales ; on voit se développer les entreprises prestataires de services, dont la façon de procéder lors du processus de production diffère de celle qui est présentée par l'analyse néoclassique. L'analyse néoclassique va alors être de plus en plus critiquée. A partir de là, on peut se demander si la théorie néoclassique du producteur est réellement convaincante ? [...]
[...] Toute l'interprétation de la prise de décision du producteur est alors remise en cause. De nouvelles théories de la firme Il existe de nombreuses nouvelles théories de la firme : théorie des conventions, des con trats, des coûts de transaction, des droits de propriété ici, on va particulièrement s'intéresser à celles qui analysent la personne du producteur, notamment la théorie de l'agence et la théorie des coûts de transaction. La théorie de l'agence : Considère la firme comme un ensemble d'individus qui sont en relations contractuelles. [...]
[...] Productivités moyenne et marginale permettent d'apprécier l'efficacité du facteur travail dans le processus de production et permettent donc au producteur de choisir quel facteur de production employer le plus. Pour cela il dispose donc de différents outils de calcul : - La productivité moyenne mesure la quantité de bien produite par unité de travail. On la calcule en divisant la quantité totale d'output par la quantité d'input travail. Q/L. Son but est donc de mesurer la productivité des travailleurs. - La productivité marginale représente quant à elle, la quantité de bien supplémentaire produite lorsque l'on augmente l'input travail de seulement une unité. [...]
[...] Fama et Jensen qui proposent une typologie fondée La théorie des coûts de sur le degré de séparation entre fonction de décision (management) et prise de risque (actionnariat) ; la taille optimale de l'entreprise est choisie en comparant les coûts de contrôle et les gains retirés de l'organisation). La principale critique que l'on peut adresser à cette théorie est d'avoir conservé l'hypothèse de rationalité parfaite. La théorie des coûts de transaction : La théorie des coûts de transaction constitue le second courant dominant des nouvelles théories de la firme. Elle s'inspire des travaux de Coase. [...]
[...] - elle est décroissante - deux isoquantes ne se coupent jamais - une isoquante située au dessus d'une autre correspond à une production plus élevée. - elle est convexe Le taux de substitution technique (TMST) : Le TMST est le dernier outil qui permet de comprendre la fonction de production car il permet de mesurer la quantité minimale d'un input qui compense la réduction d'une unité de l'autre input pour garder un même niveau d'output. Il est mesuré graphiquement par la valeur absolue de la pente de l'isoquante en un point. Mathématiquement, c'est dL/dK soit le rapport des productivités marginales des deux inputs. [...]
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