Les enjeux idéologiques de cette période concernent l'établissement définitif de la République en France. La droit légitimiste devient improbable dès la seconde moitié du 19ème siècle et le Second Empire renouvelle le bonapartisme jusqu'à la défaite de Sedan (on peut établir le parallèle avec juin 1940). Il s'en suivra la perte de l'Alsace et de la Lorraine (la ligne bleue des Vosges). Le 16 mai 1877, Mac Mahon président permet de briser les républicains en dissolvant l'assemblée nationale. Une majorité de républicains revient toutefois au pouvoir, la monarchie s'effondre mais les adversaires de gauche ne s'avouent quant à eux pas battus.
[...] L'anticléricalisme qui caractérise les radicaux s'explique pour Berl de la façon suivante : l'anticléricalisme où se concentre la plus solide des opinions radicales exprime d'abord une rancune, un mépris des petits gens pour ceux de leurs frères, qui, infidèles à leurs origines, s'arrangent trop bien avec les riches, avec les notables et le château Le débat sur la laïcité est aujourd'hui une résurgence de cette pensée (voir le livre de Jean-Claude Guillebaud, La tyrannie du plaisir Le radicalisme de l'époque se présente en réalité sous deux formes : le radicalisme de comité et le radicalisme de proconsulant. Ce qui oppose ces deux formes est leur style : celui de Combes (loi de 1905) et celui de Clemenceau. Au-delà des questions de style, la vraie question qu'il faut se poser est celle consistant à se demander quels sont concrètement les éléments réellement constitutifs d'une doctrine radicale ? [...]
[...] Les enjeux idéologiques de cette période concernent l'établissement définitif de la République en France. La droit légitimiste devient improbable dès la seconde moitié du 19ème siècle et le Second Empire renouvelle le bonapartisme jusqu'à la défaite de Sedan (on peut établir le parallèle avec juin 1940). Il s'en suivra la perte de l'Alsace et de la Lorraine (la ligne bleue des Vosges). Le 16 mai 1877, Mac Mahon président permet de briser les républicains en dissolvant l'assemblée nationale. Une majorité de républicains revient toutefois au pouvoir, la monarchie s'effondre mais les adversaires de gauche ne s'avouent quant à eux pas battus. [...]
[...] Ainsi il est facile de cristalliser la haine des masses par l'opposition entre le luxe et a misère. Barrès nous donne la clef du besoin de la droite extrême : la France agricole, apaisée, vivait un age d'or en même tant qu'elle cautionnait la haine de l'autre. II. Peguy : un nationaliste mystique Issu d'un milieu modeste, Péguy est un nationaliste convaincu mais vient toutefois d'un courant opposé à Barrès, le courant socialiste, jauréssien et pro-dreyfusard. Ce nationalisme éclectique incorpore la vocation chrétienne de la France et la révolution française. [...]
[...] C'est au final une conception de notaires : on est indivis dans la nation, mais comme on s'entend bien, il ne doit pas y avoir de problème. De plus, cette conception de la nation repose sur le courant contre-révolutionnaire de l'histoire : on insiste sur le leg, sur les racines, les origines et on fait peu de projet, on parle finalement très peu d'avenir. Section II BARRÈS ET PEGUY OU LE NATIONALISME RÉPUBLICAIN Au 19ème siècle, le nationalisme évolue de plus en plus et la perte de l'Alsace et de la Lorraine en 1870 marquera fortement les esprits. [...]
[...] Le parti radical avait 2 grandes idées : l'impôt sur le revenu et la séparation de l'église et de l'État. La plateforme est de ce fait liquidée au début du 20ème siècle. Après un retour, les radicaux vont se faire supplanter par les socialistes de la SFIO. Très vite, le parti radical tombe en sommeil, début d'une pente douce qui fait de lui un simple résidu de nos jours. Le parti radical renvoie donc à une mystique. [...]
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