La croissance économique, basée sur le PIB est l'ensemble de toutes les valeurs ajoutées crées sur le territoire national. La valeur ajoutée est créée par les entreprises, c'est donc elles qui déterminent la croissance, la richesse crée.
On peut tout de même se demander ce qui fait fluctuer le taux de croissance ; comment les entreprises font-elles pour produire de plus en plus, ou de moins en moins ?
C'est ce à quoi nous tenterons de répondre, en voyant, dans un premier temps quels sont les moteurs de la croissance, puis nous verrons ensuite quels en sont ses freins.
[...] Nous allons maintenant voir quels peuvent être les freins de la croissance. II/ Les freins de la croissance La plupart des freins de la croissance sont des contreparties de ce qui peut engendrer de la croissance. Ainsi, Solow a démontré qu'une fois arrivés à l'ère informatique (NTIC), les gains de productivités étaient quasi nuls (par exemple, un coiffeur n'augmentera pas beaucoup sa productivité à l'aide d'un ordinateur), et ceci peut freiner la croissance. De plus, plusieurs auteurs ont démontré qu'il existait des cycles économiques, dont Schumpeter qui a indiqué qu'une crise survenait lorsqu'une grappe technologique était obsolète, ou Juglar (cycles courts de 10 ans) qui précise que la croissance engendre de l'inflation, et qu'à terme, l'inflation engendre une crise (car les ménages ont moins confiance en la monnaie et consomment moins). [...]
[...] Conclusion Ainsi, nous avons bien vu qu'il existait de nombreux moteurs à la croissance (comme la FBCF, ou les gains de productivité) mais que, cependant, il existait des éléments qui entravaient la croissance (par exemple, une politique de rigueur). On peut tout de même se demander si la croissance, qui semble au cœur des débats politiques, doit rester l'élément de repère par excellence de la santé d'un pays, car ne prend pas assez en compte la qualité de vie du citoyen : par exemple, en Chine, où il y a une forte croissance, mais la qualité de vie des citoyens est médiocre. Bibliographie Chroniques économiques : L'épargne mondiale : frein ou moteur de la croissance ? [...]
[...] La FBCF sera également un moteur de croissance, puisqu'il s'agit de la somme des investissements sur le territoire ; et que les investissements permettent d'amener la croissance, par le biais du multiplicateur keynésien. Ainsi, une hausse des investissements entraînera une variation plus que proportionnelle des revenus distribués, et donc de la demande. Les investissements se font de plus en plus dans le tertiaire (glissement sectoriel), les stocks de machines augmentent et il faut employer de nouvelles personnes pour pouvoir les faire fonctionner, ce qui va créer de la croissance. Les facteurs de croissance intensifs On distingue donc également des facteurs de croissance intensifs, c'est à dire plus qualitatifs. [...]
[...] Quels sont les moteurs de la croissance? Quels en sont les freins? Introduction La croissance économique, basée sur le PIB est l'ensemble de toutes les valeurs ajoutées crées sur le territoire national. La valeur ajoutée est créée par les entreprises, c'est donc elles qui déterminent la croissance, la richesse crée. On peut tout de même se demander ce qui fait fluctuer le taux de croissance ; comment les entreprises font-elles pour produire de plus en plus, ou de moins en moins ? [...]
[...] Les innovations, notamment les grappes technologiques, vont, d'après J.A.SCHUMPETER, engendrer de la croissance, puisque de nouveaux secteurs vont naître, créateurs d'emplois, et de croissance. Enfin, les politiques étatiques peuvent engendrer de la croissance, puisque, par exemple, dans le cadre d'une politique monétaire, la baisse des taux d'intérêt va engendrer une hausse de la demande de crédits, et donc une hausse des investissements. Une politique budgétaire, quant à elle peut engendrer une hausse des redistributions sociales et économiques, et donc une hausse des revenus, et ainsi, une hausse de la demande. [...]
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