A partir de la fin du XIX° siècle aux Etats-Unis, le concept de firme dominante prit une place importante dans la vie économique ; si bien qu'une intervention étatique régulant le bon fonctionnement de la concurrence était nettement justifiée pour assurer l'efficience du marché. Cette intervention se matérialisa pour la première fois par l'adoption du « Sherman act » voté en 1890.
L'entreprise dominante, qui est en position de force sur un marché définit, n'est à priori pas condamnable. Ce comportement peut être considéré comme positif dans le cas où les pouvoirs publics souhaiteraient favoriser certaines entreprises en les rendant plus puissantes sur un marché. Ce fut notamment le cas pour certaines firmes françaises dans les années 1960-1970.
Il existe 2 types de firmes dominantes :
la firme en situation de monopole
la firme dominante confrontée à une frange concurrentielle, c'est-à-dire à de petites entreprises concurrentes.
Nous analyserons dans une première partie le modèle théorique de l'entreprise dominante, c'est-à-dire le monopole, dans une seconde partie, la firme confrontée à une frange concurrentielle, et enfin, les moyens par lesquels l'Etat peut limiter le pouvoir de marché.
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[...] Celle ci se démarque clairement aux yeux du grand public qui se sert de ces produits quotidiennement. Par contre, pour un secteur plus restreint, tel que celui des objets publicitaires, une société peut se montrer dominante sur ce marché tout en restant dans l'ombre. En se positionnant plus précisément sur ce domaine d'activité, on peut trouver une PME en position de leader. Nous allons donc prendre l'exemple de la société qui a su se rendre incontournable sur le marché de l'horlogerie publicitaire. [...]
[...] La formidable success story de son fondateur ne doit pas occulter les raisons de fond de la puissance de son entreprise. On estime que Microsoft détient environ du marché des systèmes d'exploitation des micro-ordinateurs ainsi qu'environ du marché des logiciels les plus utilisés (traitement de texte, tableurs, programmes de présentation graphique et bases de données relationnelles), lesquels constituent une suite d'applications de bureautique vendues groupées. Une affaire "Microsoft" est actuellement traitée par la Commission européenne. Toutefois, nous n'aborderons que la procédure entamée en 1998 aux Etats-Unis devant le U.S. [...]
[...] Des mesures complètement différentes doivent donc être mises en œuvre afin de garantir la perméabilité des marchés. Cette approche s'inscrit dans une vision libérale du fonctionnement des marchés : elle préconise de faire un usage sélectif de la réglementation. Ainsi le début des années 80 ne marque pas réellement l'avènement d'une succession de déréglementations mais plutôt une redéfinition du champ d'action des politiques économiques de l'état. Le cas des politiques antitrust aux Etats-Unis : Le droit de la concurrence aux Etats-Unis s'est essentiellement développé autour des idées de l'Ecole néo-classique qui envisage la concurrence comme une forme de marché, dans une vision statique : nombre et puissance des firmes présentes en un moment donné. [...]
[...] L'intersection entre l'offre et la demande (graphique conduit à une production globale de QF de la frange, ou encore à une production qf pour chaque petite entreprise (intersection du coût marginal et de la droite de demande P1 sur le graphique a). Les profits des entreprises de la frange s'obtiennent à l'aide de la courbe des coûts moyens. La courbe de coût marginal est tracée ici, à un endroit donné, c'est pour cela que c'est un cas particulier. Si la courbe de coût marginale était positionnée à un niveau plus élevé dans la frange dominante (plus elle se rapprocherait du point P1) moins elle produirait, jusqu'à ne plus produire du tout. [...]
[...] Ce dernier avait donc la bijouterie Belmar à Paris 15e, et commercialisait déjà des montres de sa propre marque. C'est en 1984 qu'un représentant du groupe Ford est venu lui demander s'il pouvait fabriquer 50 montres au nom de la marque. Monsieur Belmar a donc fait fabriquer ces montres à Morteau dans le Dou qui est la capitale de l'horlogerie. Plusieurs petites commandes se sont ainsi succédées jusqu'à ce que Monsieur Belmar décide avec son frère et sa femme, de créer une boite exclusivement dédiée à l'horlogerie publicitaire en 1986. [...]
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