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Les questions monétaires viennent du fait qu'il y a une différence entre deux types de prix : nominal et réel. Le prix nominal est la valeur faciale, le prix exprimé en ?, inscrit sur une étiquette par exemple. Le prix réel et la somme des coûts de production.
Le principal problème est que le prix réel peut varier indépendamment du prix nominal, donc cela occasionne des problèmes économiques certains. Le prix d'une marchandise en monnaie peut donc varier sans que le réel ne change par le taux de change (= nombre d'unité de la monnaie X pour avoir une monnaie Y). Il existe car la monnaie est elle-même une marchandise, donc a un cours, exprimé en monnaie étrangère. Elle est donc plus ou moins demandée et plus ou moins chère, donc le cours est constamment en mouvement. Mais pour un pays donné, la variation du taux de change peut avoir une incidence très importante sur la compétitivité : la marchandise est plus ou moins attractive pour les consommateurs : si la monnaie s'apprécie (il y a plus d'autres unités monétaires que le sien), le pays vendra plus cher, et donc les exportations baissent. Le contraire est valable aussi. La variation du taux de change peut donner à court terme un avantage substantiel de compétitivité à un pays. Par conséquent, les pays sont tentés de faire baisser leur propre monnaie pour que les importations soient moins chères. La variation du taux de change baisse l'effet de la concurrence car le but de la concurrence est que les entreprises produisent plus à coûts moindres. Pour les grandes entreprises qui font surtout de l'exportation, elles ont plutôt intérêt à se prémunir au taux de change, par des assurances par exemple, mais cela est coûteux donc les prix augmentent. Par exemple, nous avons Airbus qui fait des ventes en $ mais compte en ?, donc si le $ baisse, le profit baisse. L'assurance va compenser la perte de profit à partir d'un certain seuil. Le passage à la monnaie unique sur un marché unique permet d'éviter la distorsion de concurrence (...)
[...] En 1994, on se met d'accord sur la modalité du passage à la monnaie unique. On fixe des critères qui sont principalement les critères de convergence : ce sont des critères macroéconomiques qui tous les Etats candidats devront respecter. Ces critères de convergence sont qu'au moment du passage, un Etat candidat doit avoir un déficit public annuel inférieur à du PIB, une dette publique inférieure à 60% du PIB, le taux d'inflation annuel ne doit pas dépasser de plus de la moyenne des trois pays ayant les taux d'inflation les plus bas, et le taux d'intérêt à long terme ne doit pas dépasser de plus de de la moyenne des trois pays ayant les taux les plus bas. [...]
[...] Le passage à la monnaie unique sur un marché unique permet d'éviter la distorsion de concurrence. II. Du système monétaire européen à l'€ En 1972, est créée le Serpent Monétaire Européen, c'est-à-dire que certains Etats membres de la CEE acceptent de respecter une certaine parité de leur monnaie de référence, pour limiter les différents taux de change. Le pays doit respecter un certain seuil de variation par rapport au dollar (environ En 1979, on remplace le SME par le Système Monétaire Européen. [...]
[...] Le prix nominal est la valeur faciale, le prix exprimé en inscrit sur une étiquette par exemple. Le prix réel et la somme des coûts de production. Le principal problème est que le prix réel peut varier indépendamment du prix nominal, donc cela occasionne des problèmes économiques certains. Le prix d'une marchandise en monnaie peut donc varier sans que le réel ne change par le taux de change nombre d'unité de la monnaie X pour avoir une monnaie Y). Il existe car la monnaie est elle-même une marchandise, donc a un cours, exprimé en monnaie étrangère. [...]
[...] Le contraire est valable aussi. La variation du taux de change peut donner à court terme un avantage substantiel de compétitivité à un pays. Par conséquent, les pays sont tentés de faire baisser leur propre monnaie pour que les importations soient moins chères. La variation du taux de change baisse l'effet de la concurrence car le but de la concurrence est que les entreprises produisent plus à coûts moindres. Pour les grandes entreprises qui font surtout de l'exportation, elles ont plutôt intérêt à se prémunir au taux de change, par des assurances par exemple, mais cela est coûteux donc les prix augmentent. [...]
[...] La politique monétaire et la politique budgétaire sont séparées. La BCE s'occupe de la politique monétaire et le gouvernement de la politique budgétaire. Pour relancer l'économie, la politique budgétaire va augmenter ses dépenses et la BCE va réduire les flux d'argent. IV. Le Pacte de Stabilité Les Etats de la zone euro doivent en principe respecter les critères de ce que l'on appelle le Pacte de Stabilité. Ce pacte a été voulu à sa création en 1997 principalement par la France et l'Allemagne qui ne voulaient pas qu'une fois la monnaie unique adoptée, que certains pays en profitent pour se gorger d'emprunt et augmenter l'endettement. [...]
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