La première forme est la « monnaie-marchandise », c'est-à-dire qu'elle possède une valeur matérielle. On retrouve alors les monnaies primitives (coquillages, bétail, jarres de vin ou d'huile, étoffe…) et surtout la monnaie métallique (métaux précieux) à partir de l'Antiquité.
La deuxième forme est la monnaie «nominaliste » qui comprend les billets (monnaie fiduciaire) et les dépôts bancaires (monnaie scripturale).
[...] Ce système forme les liens sociaux au-delà de la monnaie. Exemple : L'offre de cadeaux est réciproque alors qu'il n'y a aucune obligation imposée, comme les invitations à dîner, les aides . La monnaie est plutôt un reflet des rapports sociaux. Ainsi dans les sociétés à économie strictement non marchande, la production et la répartition sont fixées par des institutions religieuses : les biens circulent en fonction de règles et non en fonction d'une monnaie. On parle alors de production sociale. [...]
[...] Le cours du change varie de façon continue et illimitée au gré des offres et des demandes de devises. Ces variations sont le reflet de la balance des paiements : un déficit des transactions courantes ou des sorties de capitaux, pour des raisons de rendements comparés (taux d'intérêt étrangers ou des xénodevises) plus avantageux que les taux nationaux ou du fait d'une spéculation à la baisse de la monnaie nationale, entraînera une dépréciation de celle-ci par rapport aux monnaies étrangères. La situation inverse d'un excédent courant ou d'entrée de capitaux provoquera un mécanisme d'appréciation. [...]
[...] On peut alors parler d'un marché de professionnels où se rencontrent les établissements de crédit, le Trésor, et les sociétés grandes et moyennes comme émetteurs, et les gestionnaires de fonds de retraite et d'assurance, les O.P.V.C.M. (court terme), et les trésoriers d'entreprises comme souscripteur. Les titres de créances négociables émis sont à court terme (10 jours minimum) et diffèrent des valeurs mobilières : ils ne se négocient pas en Bourse et ne font pas l'objet d'une cotation mais d'une simple notation (rating)par des agences privées. Les intermédiaires de ce marché sont les banques qui s'occupent des émissions. [...]
[...] leur fera concurrence à la fin des années quatre-vingt-dix). B. La politique monétaire Une dépréciation de la monnaie nationale sur le marché des changes pourra exiger une hausse des taux d'intérêt afin d'attirer les capitaux étrangers, soutenant ainsi la demande de la devise nationale par conséquent, son cours sur le marché des changes), mais freinant l'activité intérieure. Par un mécanisme inverse, une baisse des taux peut freiner l'appréciation d'une devise, mais accélérer l'activité intérieure. Le maniement des taux d'intérêt a un impact sur l'activité économique interne et externe provoquant un conflit d'objectif L'objectif interne principal : la lutte contre l'inflation On distingue selon l'origine de la hausse : l'inflation par la demande et l'inflation par les revenus. [...]
[...] - L'effet d'annonce de cette politique cassera les anticipations inflationnistes. On observe que cette lutte contre l'inflation nécessite une période plus ou moins longue pour agir sur la demande, et qu'elle ne résout pas (et risque même d'aggraver) l'inélasticité de la production. L'origine principale de l'inflation par les revenus n'est pas monétaire, mais réside dans une hausse des revenus supérieure aux gains de productivité qui permettraient un accroissement compensatoire de la production disponible. Dans ce mécanisme sont impliqués les salaires (leur indexation entraîne une spirale prix-salaires), le coût des matières premières, les charges financière et la politique de maintien des marges des entreprises, notamment dans les secteurs protégés de la concurrence internationale (services et commerces de proximité). [...]
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