Généralement, on définit la monnaie comme étant un « actif liquide dont les formes varient selon les structures économiques et sociales et qui sert à l'évaluation et au règlement des échanges». Pourtant, malgré cette définition simple et concise, la monnaie nous apparaît encore comme un « objet » étrange et complexe, à l'instar, par exemple, de la « valeur » fluctuante et finalement paradoxale du papier-monnaie. En réalité, on se rend de plus en plus compte que la monnaie devient de plus en plus difficile à appréhender tant par les différentes formes qu'elle peut prendre aujourd'hui que par les diverses fonctions qu'elle occupe puisqu'un billet de banque aujourd'hui peut avoir autant de valeur qu'un morceau de fer auparavant. Nous pouvons donc nous demander quelles sont les formes et fonctions de la monnaie, en d'autres termes, quelles formes a et a pu prendre la monnaie ; quelles sont ses fonctions et avantages face aux autres systèmes d'échanges commerciaux. Il s'agira donc à travers notre exposé de comprendre le rôle de la monnaie et de s'intéresser à ce que ce terme, dont la qualification est de plus en plus incertaine à cause de ses différentes formes et fonctions, recouvre en réalité. Dans un premier temps, nous verrons que la monnaie a connu un processus de dématérialisation lui donnant une multiplicité de formes, puis dans un second temps nous verrons que les différentes fonctions de la monnaie modifient le processus de l'échange.
[...] Parfois, il semble plus rentable de conserver la monnaie, et donc la possibilité à acheter quelque chose. C'est une réserve de valeur. Keynes abonde également dans ce sens puisqu'il déclare que c'est un moyen de liquidité qui permet d acheter ce qu'on veut quand on veut Il la définie comme un lien entre le présent et le futur Puisque la monnaie est désormais une unité commune indiquant la valeur de chaque bien, il est normal qu'elle devienne une réserve de valeur. [...]
[...] En effet, avec les échanges à l'aide d'une monnaie, il a fallu donner une valeur à chaque bien en monnaie. La monnaie s'est donc généralisée. On compte en monnaie. Elle est devenue une unité de mesure de valeur des biens, au même titre que le kilogramme est l'unité de mesure de la masse. Encore une fois, cela apporte un avantage par rapport au troc puisque un bien acquiert une valeur déterminée tandis que dans l'ancien système la valeur pouvait variée d'un échangeur à un autre. [...]
[...] L'inflation est donc une vraie limite à cette fonction de la monnaie. ( Introduction d'une solution proposée par M. Friedman. Celui-ci pense qu'il faut inscrire un taux de croissance fixe pour les masses monétaires correspondant au taux de croissance moyen de la production à long terme. Cela permettrait de réguler l'inflation, car l'offre de monnaie sera excédentaire et donc les taux d'intérêts diminueront et la croissance reprendra. Enfin, il existe une dernière limite aux fonctions de la monnaie qui est le coût d'opportunité de détention. [...]
[...] De la monnaie matérielle a la monnaie dématérialisée . A l'origine, une monnaie pour une multiplicité de formes Avant même de s'intéresser aux formes actuelles que prend la monnaie, il convient tout d'abord de retracer la longue et fascinante histoire qu'elle a. A l'origine, comme vous le savez, avant l'existence de la monnaie, c'était le troc, qui était un échange direct sans médiation monétaire (des pommes contre des fraises par exemple) qui se chargeait d'être l'intermédiaire des échanges, Face aux inconvénients que présentait ce troc (tels que la coïncidence des biens qui faisait qu'il était très exceptionnel de trouver une personne exactement complémentaire de ses propres désirs) et face au développement des économies, les agents économiques ont renoncé à ce système d'échange, et on introduit la monnaie pour acquérir des biens. [...]
[...] Elle est à opposer à la monnaie scripturale qui est intangible et se retrouve dans les comptes. Cette forme de monnaie est basée sur la confiance (croire qu'un billet de 10 euros vaut bien 10 et non pas le prix du papier et de l'encre qu'il y a dessus). Dans le langage courant, on parle d'argent liquide, ou d'espèces. On peut également selon certaines définitions subdiviser la monnaie fiduciaire en deux catégories : Il y a d'une part la monnaie divisionnaire comprenant les pièces de monnaie en métal, et d'autre part la monnaie fiduciaire comprenant seulement les billets de banque. [...]
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