La monnaie peut se définir comme l'ensemble des moyens de paiement dont disposent les agents économiques pour régler les transactions.
Elle est au centre de la vie économique et sociale et elle est devenue, sous toutes ses formes, un instrument d'utilisation permanent pour tous les agents économiques (...)
[...] Nous comparerons alors dans un second temps cette pensée avec celle de Karl Marx et enfin avec celle des Keynésiens. Pour Adam Smith comme pour d'autres auteurs classiques comme Jean- baptiste Say, la monnaie est neutre. Elle n'a aucune influence ou incidence sur l'économie réelle. Le domaine monétaire et le domaine réel ( c'est à dire celui de la production et de l'emploi ) sont donc totalement indépendants. La sphère financière et la sphère réelle sont donc bien distinctes. C'est une analyse dichotomique. La production et les circulation des bien matériels ne sont pas influencés par la monnaie. [...]
[...] Ce qui signifie que la monnaie n'a pas d'influence sur le marché des biens. Dans la construction de l'équilibre général de Walras, la monnaie n'est utilisée que comme unité d'expression des valeurs relatives lors de la phase d'enchères, mais n'intervient pas dans les échanges. C'est Irving Fisher qui a donné le premier une formule sur la théorie quantitative de la monnaie. On peut ainsi voir que les variations de la masse monétaire n'ont une influence que sur le prix. Dans cette analyse , monnaie et économie réelle sont donc bel et bien séparées, c'est une analyse dichotomique. [...]
[...] Mais d'un autre point de vue, la monnaie est plus importante et influence l'économie réelle. Ainsi, tandis que pour Marx elle fausse les relations entre les hommes, elle à pour Keynes un tout autre rôle, elle est bénéfique. Pour lui les domaines réels et monétaires sont interdépendants et s'influencent mutuellement. Nous ne sommes donc plus dans une analyse dichotomique. La gestion de la masse monétaire est donc pour lui un instrument essentiel de la politique économique des gouvernements, nécessaire pour assurer la stabilité des prix et le plein emploi. [...]
[...] Un rôle très limité est donc accordé a la monnaie. Elle est considérée comme un bien comme une autre, elle est demandée uniquement pour effectuer des transactions. Comme les classiques, les néoclassiques considèrent que la monnaie est secondaire et n'influence pas l'économie réelle. Ils considèrent la monnaie comme un marché quelconque. D'après la loi de Walras, un économiste marginaliste, si deux marchés sur trois sont en équilibre , alors le troisième l'est aussi. Cette loi est donc compatible avec la loi de Say. [...]
[...] Plan: Introduction Le rôle de la monnaie chez les classiques et leurs successeurs. Chez Adam Smith Chez les néoclassiques II) Le rôle de la monnaie dans les autres courants de pensée. Pour les marxistes Pour Keynes Conclusion La monnaie peut se définir comme l'ensemble des moyens de paiement dont disposent les agents économiques pour régler les transactions. Elle est au centre de la vie économique et sociale et elle est devenue, sous toutes ses formes, un instrument d'utilisation permanent pour tous les agents économiques. [...]
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