La mondialisation économique et financière a profondément transformé les relations économiques internationales. De part la modification du système financier et du commerce international, la globalisation a engendré d'importants effets sur les économies nationales. Elle correspond à une nouvelle ère du capitalisme, marquée par l'accélération, l'intensification et l'extension des échanges internationaux. Ce phénomène est notamment caractérisé par un accroissement de la mobilité des facteurs de production. Cela se fonde en partie à travers le modèle actuel basé sur le libre-échange, système dominant au niveau mondial. Après la Seconde Guerre mondiale, le système du libre-échange s'est largement imposé, favorisant le développement de la mondialisation économique.
La crise financière que connaît le monde actuellement peut amener à se questionner sur le bien fondé de la mondialisation et sur ce que tout ce fait englobe. La libéralisation dans ses excès n'est peut être pas vertueuse ou du moins connaît-elle de nombreuses limites. La difficulté se trouve alors dans le fait que la globalisation et plus particulièrement le libre-échange sont des phénomènes ancrés dans la conscience collective comme faits établis (...)
[...] En premier lieu, nous ferrons un état des lieux des bienfaits et des effets pervers de la mondialisation pour ensuite, nous questionner sur les apports réels de la gouvernance mondiale. Les effets contrasté de la mondialisation La mondialisation est source d'effets positifs pour les économies nationales notamment à travers les gains à l'échange et les bénéfices des flux financiers internationaux, mais s'avère surtout favorable pour le progrès économique. Les gains de l'ouverture internationale jouent un grand rôle dans la croissance économique des pays. [...]
[...] Ensuite, les différences entre les propensions à épargner ou la productivité du capital entre les pays tiennent également une place importante. En effet, une main d'œuvre qualifiée dans certains pays et abondante dans d'autres est là une différence en terme de capital humain qui établie une spécialisation dans certaines activités productives selon le pays. Ces différences sont également source de gains dans les échanges commerciaux et financiers internationaux. Enfin, l'un des principaux éléments permettant d'expliquer la spécialisation comme moteur de la mondialisation n'est autre que la division internationale du travail qui est elle-même autorisée de par les échanges internationaux. [...]
[...] Mais elle comporte également un certain nombre de désavantages, elle favorise une instabilité macroéconomique et financière comme par exemple lors de la crise des subprimes en 2007 et elle est également source d'accroissement des inégalités internes mais aussi d'inégalité de développement. Les tensions actuelles liées à la mondialisation sont de diverses natures : inégalités économiques, conflits sociaux, contrôle des ressources naturelles, crise financières. Dans tous les cas, elles illustrent une profonde crise de la gouvernance mondiale et le cycle de Doha pour le développement en est l'illustration. De plus, la plupart des états subissent la mondialisation. [...]
[...] Cependant, l'action des institutions financières démontre bien le rôle prépondérant joué par la gouvernance mondiale. Mais la question est avant tout de savoir si des règles et normes imposées au système financier pour contrôler sa libéralisation ne doivent pas être établies et surtout appliquées sur l'ensemble des marchés financiers et à tous les acteurs économiques. En effet, l'enjeu est d'élaborer des règles applicables aux banques, aux entreprises et aux intermédiaires financiers, pour empêcher les agents économiques de prendre des risques excessifs et pour tenter d'enrayer les accidents financiers ou du moins pour qu'ils ne se propagent pas et ne dérivent pas en crise systémique. [...]
[...] La mondialisation des firmes et par ce fait leur taille directement liée à leur volonté d'établir des économies d'échelles permet souvent de satisfaire une demande supérieure à la seule demande intérieure cela additionné aux conséquences de la spécialisation peut engendrer un phénomène de concentration des entreprises. De plus, la concentration signifie également une division du travail et une spécialisation des entreprises. Elle va permettre de capter de plus nombreux flux de capitaux (IDE) et de marchandises, ce qui entraîne donc un accroissement des échanges internationaux. [...]
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