La mondialisation est-elle nécessairement heureuse ? - publié le 27/01/2011

Résumé du document

Quand Sénèque affirmait « je ne suis pas né dans un petit coin de terre, ma patrie est le monde entier » il anticipait déjà une certaine forme de mondialisation. En effet la mondialisation, c'est-à-dire « l'intégration plus étroite des pays et des peuples du monde qu'ont réalisé d'une part, la réduction considérable des coûts du transport et des communications et d'autre part la destruction des barrières artificielles à la circulation transfrontalière des biens, des services, des capitaux, des connaissances et dans une moindre mesure, de personnes » (selon J. Stiglitz, vice président de la banque mondiale) n'est pas un phénomène post-70. En réalité, c'est un processus déjà engagé depuis longtemps : citons par exemple l'impulsion d'universalisation soutenue par la naissance des grands empires ayant tous une vocation mondialiste. Mais le nouvel élan de la mondialisation (qui peut d'ailleurs être considéré comme une rupture), de changement d'intensité s'amorce dans le début des années 80 et modifie le visage de l'économie mondiale (...)

Extraits

[...] Sarkozy avait proposé en janvier 2009 une répartition en 3 tiers : 1/3 pour les salariés, 1/3 pour las actionnaires et 1/3 pour l'investissement). Ce n'est qu'à ces conditions que nous pourrons parler d'une mondialisation heureuse. Donc évidement tous les effets de la mondialisation ne sont pas salutaires pour l'économie mais il ne faut pas la diaboliser. Cependant à la vue de cette analyse nous pouvons nous demander si une gouvernance mondiale de la mondialisation, ne remettrait elle pas en cause la l'hégémonie des pays développés par rapport au reste du monde ? [...]

[...] Les critiques les plus virulentes envers la mondialisation viennent d'un groupe de protestataires connu sous le nom d'altermondialiste. Ces altermondialistes sont des visionnaires ayant prédit la faillite d'un système gangréné par des crises à répétition ou bien ce sont peut-être des paranoïaques opposée a tous progrès car terrorisés par un système qu'ils ne peuvent pas contrôler. III) Les altermondialistes : visionnaires ou paranoïaques La première manifestation des altermondialistes eut lieu lors de la réunion des représentants des Etats membres de l'OMC à Seattle en Novembre 1999. [...]

[...] II) La mondialisation sur le banc des accusés ! Avec la crise actuelle et les interrogations sur l'avenir du système capitaliste, la mondialisation (phénomène qu'il y a encore quelques années était encensé) est largement critiquée. Loin d'être infondés ces blâmes ont de nombreuses justifications. Il est vrai que cette doctrine fût le symbole de la prospérité de ces 30 dernières années. Il est néanmoins malhonnête de ne pas évoquer les nombreux méfaits de la mondialisation. En effet comme le disait l'ancien premier français Lionel Jospin : La mondialisation libère des énergies, elle entraîne aussi des forces négatives qu'il faut maîtriser. [...]

[...] SAVIGNAC Lundi 5 Mai Frédéric Dissertation d'Histoire-Géographie Sujet : La mondialisation est-elle nécessairement heureuse ? Quand Sénèque affirmait je ne suis pas né dans un petit coin de terre, ma patrie est le monde entier il anticipait déjà une certaine forme de mondialisation. En effet la mondialisation, c'est-à-dire l'intégration plus étroite des pays et des peuples du monde qu'ont réalisé d'une part, la réduction considérable des coûts du transport et des communications et d'autre part la destruction des barrières artificielles à la circulation transfrontalière des biens, des services, des capitaux, des connaissances et dans une moindre mesure, de personnes (selon J. [...]

[...] La mondialisation ou l'ère du profit et de la croissance économique. La mondialisation post 70 est en réalité l'aboutissement de trois étapes qu'il est important d'expliciter. La première est celle de l'internationalisation c'est-à-dire une phase durant laquelle les échanges aussi biens de capitaux, de marchandises, de personnes, de cultures et d'informations entre les Etats s'accélèrent. La deuxième étape est la transnationalisation c'est-à-dire qu'une entreprise, un bien etc . n'est plus attaché à un pays (reprenons ici la phrase de Sénèque citée plus haut.). [...]