Le modèle ISLM a été élaboré de manière presque immédiate après le livre de Keynes en 1937 par Hicks et Hansen qui ont ainsi présenté une lecture néoclassique du keynésianisme, lecture dont la fidélité au keynésianisme lui-même prête controverse encore aujourd'hui.
Le modèle ISLM qui analyse les possibilités de recours aux politiques aux politiques monétaires et budgétaires a été très largement inspirateur des politiques économiques d'après-guerre. Il a toutefois été remis en cause par Mundell à travers le modèle ISLMBP qui marque la limite de l'ouverture économique sur le modèle ISLM.
[...] La droite BP décrit cette relation. Plus le revenu augmente, plus la balance des transactions courantes se dégrade et les taux d'intérêt baissent pour augmenter la balance des capitaux Un équilibre extérieur à maintenir La droite BP décrit ainsi l'ensemble des relations entre revenus et taux d'intérêt pour lesquels l'économie dispose de l'équilibre de sa balance des paiements. Le taux d'intérêt apparaît ainsi comme une fonction du revenu, c'est-à-dire que plus le revenu augmente, plus le taux d'intérêt augmente. B. [...]
[...] L'équilibre sur le marché monétaire suppose lui aussi une relation entre le taux d'intérêt et le revenu M = P * L M = Masse monétaire P = Niveau des prix L = Demande par rapport à la monnaie L = Lt + Ls Lt = Demande de la monnaie sujette aux transactions Ls = Demande de la monnaie par rapport à la spéculation Lt = g * Y g = Elasticité de la demande Lt Ls = h * i h = Elasticité de la demande Ls > 0 et h [...]
[...] Conclusion Face à la contrainte que fait subir la balance des paiements au modèle ISLM, quelques moyens particuliers pourraient être mis en œuvre : 1. La dépréciation de la monnaie (changes flottants) ou sa dévaluation aux changes fixes. Ainsi, il serait éventuellement possible que l'augmentation du revenu ne se traduise pas par une dégradation des transactions courantes. La dévaluation de la monnaie ou de sa dépréciation favorise l'alimentation de la position commerciale. C'est en ce sens que Mundell définit l'une des caractéristiques d'incompatibilité, c'est-à-dire les parités fixes Contrôler les mouvements de capitaux de telle sorte que le contrôle des changes délimite les sorties de capitaux. [...]
[...] Il existe donc une libre circulation des capitaux. A cet égard, le triangle d'incompatibilité va au-delà du seul modèle ISLMBP et rappelle à quel point en économie ouverte, les politiques économiques sont sensibles à la situation des capitaux. Sources - Théories économiques de Marc Montoussé, éd. Bréal ; - Dictionnaire d'histoire, économie, finance, géographie de F. Teulon, éd. PUF ; - Dictionnaire de l'économie A-Z de Pierre Bezbah & Sophie Ghérardi, éd. Larousse Le Monde ; - Précis d'économie, éd. [...]
[...] La politique budgétaire augmente le revenu 1. La dépense publique s'ajoute en jeu du marché Si l'on augmente la dépense publique, le revenu est susceptible d'augmenter. On a en fait affaire avec une nouvelle courbe I'S' qui se déplace vers la droite en fonction même de l'augmentation de l'investissement Une politique budgétaire isolée aurait cependant un effet pervers Si la politique économique se limitait à la politique budgétaire, elle permettrait une augmentation du revenu mais avec un effet pervers qui serait l'augmentation du taux d‘intérêt susceptible à terme de freiner la croissance. [...]
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