En ce temps de crise, on pourrait se demander s'il existe un bon modèle économique pour essayer d'y faire face. L'origine de cette crise est due à trois facteurs : un déséquilibre macroéconomique, un dysfonctionnement microéconomique, des pratiques financières à haut risque. En effet, le point de départ se trouve dans l'excès de liquidité au niveau mondial. Cette augmentation de la liquidité s'explique en autre par l'expansion du crédit.
A ce déséquilibre macroéconomique, il faut ajouter des dysfonctionnements microéconomique, tels que l'exigence de rentabilité et le relâchement des conditions d'attribution des prêts. Enfin la crise des subprimes est l'illustration d'une dynamique trop risquée. Ceci entraîna des difficultés et faillites d'établissements financiers dans le monde entier.
[...] Enfin, la crise financière actuelle remet en cause le fonctionnement libéral, puisque l'État se doit d'intervenir, avec un plan de relance qui concerne les banques en prêtant des fonds, en soutenant les entreprises et les ménages. En conclusion, on peut dire qu'il est très difficile pour un État de choisir un modèle économique permanent, puisque suivant les circonstances, il doit s'adapter à son environnement. Le modèle de la banque industrie a su tirer son épingle du jeu à une époque puisqu'il est basé sur l'équité, le dialogue social. Mais on pourrait se demander si la crise financière actuelle ne pourrait pas inciter les États à revoir leur modèle économique. [...]
[...] On pourrait se demander comment le concept de la banque industrie a-t-il pu s'imposer face à un modèle libéral anglo-saxon. Pour essayer d'y répondre, je vais dans un premier temps définir les différents concepts qui seront abordés tout au long de cet exposé. Le capitalisme est un système économique et social, qu'on oppose le plus souvent au communisme. Il est défini par : - la propriété privée, c'est-à-dire le droit de disposer librement des biens, de les utiliser de les échanger, - la recherche de profit qui trouve sa contrepartie dans le risque, - la liberté des échanges économiques, - l'importance du capital avec la possibilité de l'échanger, de l'accumuler et de spéculer. [...]
[...] Il se réfère à une image idéale qui vise à donner un sens à une réalité économique en faisant abstraction des paradoxes. Un modèle économique ne correspond pas totalement à une réalité économique. Deuxièmement, banque. C'est un établissement financier autorisé par la loi à assurer des opérations de banque, c'est-à-dire la réception de fonds, des opérations de crédit, la gestion des moyens de paiements. Ensuite, industrie. C'est un ensemble d'activités économiques qui produisent des biens matériels par la transformation de matières premières. Enfin, banque industrie, c'est un couple formé à l'origine en Allemagne qui représente le socle du capitalisme rhénan. [...]
[...] C'est un modèle social-démocrate, qu'on peut définir comme économie mixte ou économie sociale de marché. Il se caractérise par une forte présence du secteur financier public dans l'économie : la banque industrie. En effet, les établissements financiers investissent pour soutenir une entreprise, leur procurant ainsi des participations industrielles et donc un pouvoir de contrôle. Exemple : Trois banques principales en Allemagne : Deutsche Bank, Dresdner Bank et Commerbank, ont de fortes participations dans l'industrie, ce qui leur donne un pouvoir de contrôle sur la plupart des grandes firmes. [...]
[...] Il met aussi l'accent sur la formation professionnelle reposant sur une coopération à tous niveaux : - coopération entre entreprises : élaborer des normes - coopération entreprises- salariés : négociations salariales collectives - coopération entre partenaires sociaux Dans une seconde sous partie, j'exposerai les raisons du recul du modèle rhénan. Ce n'est pas le modèle qui est en cause, mais ses dérives. L'équité et le sentiment d'appartenance à un collectif, socle de ce modèle, ont peu à peu laissé place à un égalitarisme rigide. De plus, le poids démesuré des syndicats peut être un frein à l'économie, puisqu'ils cogèrent l'entreprise et donc peuvent prendre des décisions n'allant pas dans le sens de l'économie. On peut aussi citer la dérive de l'État providence qui ne remplit plus ses objectifs. [...]
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