Dans notre société, on observe depuis plusieurs dizaines d'années une forte augmentation de la mobilité sociale, c'est-à-dire le passage d'un individu ou d'un groupe d'individu, d'une catégorie sociale à une autre, entre deux générations. Celle-ci fût accélérée avec la période des trente glorieuses. Mais aujourd'hui une immobilité sociale persiste, c'est-à-dire que les individus font partie de la même catégorie sociale que leurs pères, dans ce cas on observe une reproduction sociale, et aucun changement de la structure sociale. Alors quelles sont les causes de la mobilité et de l'immobilité sociale ? (...)
[...] Les enfants intériorisent un manque de confiance en soi. De plus ces enfants ont plus de difficultés à l'école car il n'y a souvent personne dans l'entourage pour aider au devoir, et aucun prolongement de la culture de l'école dans la famille. Les matières enseignées sont souvent loin de la culture ouvrière. De plus, le calcul coût/ avantages pour ces enfants issues de classes défavorisées, ne sera pas positif, car le coût est élevé, et les avantages lointains. Le fils d'ouvrier ne visualise pas comment sera son emploi avec un diplôme élevé, et il a donc moins de motivation. [...]
[...] Puis lors des 30 glorieuses, les français ont été équipés en bien d'équipement (voiture, machine à laver, la demande a diminué, il y a eu trop de main d'œuvre, pendant que le secteur tertiaire, lui, recruté. Il y a donc eu déversement de l'industrie au secteur tertiaire. Et ce sont ces déversements qui expliquent le passage d'une forte population d'une catégorie sociale à une autre. Expliquant ainsi la forte hausse de la mobilité sociale pendant et après les 30 glorieuses. Mais ce n'est pas la seule explication, car pendant les 30 glorieuses, la mobilité sociale nette a aussi fortement augmentée, avec de fortes promotions, parfois en promouvant un ouvrier à la fonction de cadre. [...]
[...] Mais la massification scolaire joue elle aussi un rôle important dans la mobilité sociale depuis cinquante ans. Car l'école donne lieu à la méritocratie, qui récompense les individus au mérite qu'ils ont, et sans tenir compte de leur origine sociale. Il y a ainsi une égalisation des chances de tous les enfants de tous les groupes sociaux. Tous les enfants ont pu accéder à l'enseignement primaire puis supérieur. Ce qui au début du siècle dernier n'était accessible qu'aux classes sociales les plus favorisées, entrainant ainsi une immobilité de la structure sociale. [...]
[...] Les inégalités de départ empêchent donc la mobilité sociale. Conclusion : On a donc vu que la mobilité sociale est due à beaucoup de facteurs, mobilité structurelle et massification scolaire. Mais que cependant d'autres facteurs l'empêchent d'augmenter, tels que la stagnation de celle- ci, et l'influence du milieu social. Pour une hausse de la mobilité sociale, il faudrait réduire les inégalités entre les différentes catégories sociales, pour ainsi réellement appliquer l'égalité des chances. Mais une totale égalité des chances est elle possible ? [...]
[...] La société ne favorise pas la mobilité sociale ascendante, et bien souvent elle est descendante, ou bien horizontale : c'est-à-dire le passage d'un ouvrier à la PCS d'employé, mobilité, mais insignifiante car entre deux catégories faisant partie des classes populaires. De plus, la mobilité prend du temps et est rarement intra générationnelle, au cours d'une vie, mais plus souvent intergénérationnelle, entre deux générations ; et n'est jamais fulgurante, n'amenant jamais un employé au niveau de cadre. De plus, le milieu social d'origine a une forte influence sur la mobilité sociale. Car il y a de fortes inégalités de départ, entre les individus des différentes classes sociales. Pour commencer, on étudiera les classes populaires défavorisée. [...]
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