Aujourd'hui on ne peut plus vivre sans banque, en effet toutes les prestations sociales par exemple, ne sont perçues que sur les comptes bancaires et le taux de bancarisation des ménages français ne cesse d'augmenter (98% en 2004). Le France est même le pays européen ou ce taux est le plus élevé. Cependant, le secteur bancaire français a considérablement changé, mais surtout évolué au cours des vingt dernières années, que ce soit au niveau structurel ou au niveau des statuts et de la réglementation. A l'origine le système bancaire français était administré par l'Etat ; entre 1945 et 1980, c'est lui-même qui contrôlait plus de la moitié de ce secteur hors réseaux coopératifs et mutualistes. Mais à partir de 1980, le système bancaire et financier s'est transformé, et notamment dû à plusieurs vagues de privatisations entre 1986 et 1988. L'Etat réduira progressivement son emprise sur ce secteur par la déréglementation et son désengagement en tant qu'actionnaire. Le système bancaire français est en constante évolution, avec plus de 419 000 salariés et près de 200 000 emplois indirects, soit 2,5% de la population active. Le secteur bancaire en France est le 3e employeur privé et représente environ 2,6% du PIB national en 2007. A titre de comparaison, l'industrie automobile contribue au PIB national à hauteur de 1 %. Un paradoxe quand on repense à la crise financière de septembre 2008 après le dépôt de bilan de Lehman Brothers. C'est tout le paysage bancaire international qui en quelques semaines se transforme, avec notamment la faillite d'établissements en Europe, et aux Etats Unis. A la fin janvier 2008, il y avait plus de 744 établissements bancaires en France, représentés par les banques, les établissements de crédit spécialisés comprenant les sociétés financières, ainsi que les prestataires de services d'investissement. Chacun de ces organismes est soumis aux mêmes autorités d'agrément, de réglementation et aussi de contrôle. Même touchées par la crise, les banques françaises ont globalement bien résisté à ce bouleversement économique et en particulier grâce à la diversification de leurs activités, mais aussi à la qualité de leurs actifs, en étant plus présentes et mobilisées auprès de leur clientèle, entreprises et ménages. C'est donc 8 % de progression qu'affiche l'encours global de crédit à la fin décembre 2008. Si le système bancaire français fonctionne et a peu été impacté par la crise, c'est parce qu'il s'appuie sur des réseaux et des effectifs toujours en croissance comme cités plus haut.
Les trois premières banques françaises sont le Crédit Agricole, la BNP Paribas et la Société Général, et se classent dans les 25 premières banques mondiales. Le système bancaire en France est donc un secteur très dynamique qui a su préserver son interdépendance nationale mais aussi améliorer sa rentabilité en réduisant fortement ses prix de revient. Il est courant que l'on cite comme exemple les banques françaises en Europe et dans le monde.
[...] Dans quelles mesures les professionnels et les entreprises ne bénéficient- ils pas des mêmes conditions d'octroi de crédits sur le marché bancaire français ? Préambule Aujourd'hui on ne peut plus vivre sans banque, en effet toutes les prestations sociales par exemple, ne sont perçues que sur les comptes bancaires et le taux de bancarisation des ménages français ne cesse d'augmenter en 2004). La France est même le pays européen ou ce taux est le plus élevé. Cependant, le secteur bancaire français a considérablement changé, mais surtout évolué au cours des vingt dernières années, que ce soit au niveau structurel ou au niveau des statuts et de la réglementation. [...]
[...] Ces formes d'établissements réalisent la totalité des opérations financières ou bancaires que leur permet la loi. On peut citer le Crédit Mutuel, Sofinco, Cetelem. Pour finir il existe aussi les banques d'affaires comme Rothschild ou Indosuez. Elles ne travaillent pour ainsi dire qu'avec des particuliers possédant des capitaux importants. Le secteur bancaire français a subi de grands changements structurels et juridiques ces dernières années et notamment grâce aux nouvelles technologies de l'information et de la communication, elles ont aussi enrichi leurs canaux de distribution classiques en proposant des plates-formes bancaires en ligne. [...]
[...] La banque va également faire attention au fond de roulement de l'entreprise ; c'est ce dernier qui assure une marge de manœuvre pour l'entreprise Afin d'avoir un fonds de roulement positif, l'entreprise doit avoir des revenus stables supérieurs aux actifs immobilisés. Si le fonctionnement de l'entreprise nécessite un besoin en fonds de roulement, il s'agit alors d'un crédit de trésorerie. Par exemple, si l'entreprise fait crédit à un client, elle peut demander un effet de commerce auprès de sa banque. La banque fait alors un escompte sur le fonds de commerce ou encore une facilité de caisse en attendant que l'entreprise reçoive l'argent attendu par son client. [...]
[...] Les clients ont des besoins de plus en plus multiples et variés et les marchés sur lesquels elles opèrent sont différents en termes de risques, de rentabilité, de possibilité d'industrialisation mais aussi d'internationalisation. Elles répondent donc à ces besoins en proposant des activités financières plus larges. Il convient de distinguer comment les établissements bancaires se forment. Tout d'abord, il y a des banques à vocation généraliste, elles ont un réseau étendu de guichets en France et une activité diversifiée aussi bien au niveau des professionnels que des particuliers. [...]
[...] Ces difficultés sont dues à une faiblesse de la demande, qui contrarie leur activité et même parfois entraine leur disparition. En plus de cela, les banques segmentent le marché entre professionnels et entreprises, de par des besoins divers. Cette différenciation induit des critères d'évaluation différents en fonction du dossier, ce qui peut rendre encore plus difficile l'accès au crédit. A travers des cas concrets, nous avons pu prouver que l'octroi de crédit pour les professionnels repose sur une forte dimension humaine, alors que les entreprises sont soumises à des conditions plus techniques. [...]
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