La croissance économique correspond à une augmentation soutenue de la production sur le long terme. Généralement, on retient le PIB, produit intérieur brut, comme mesure de la croissance. Par conséquent, le taux de croissance d'un pays correspond au taux d'évolution du PIB de ce même pays.
Lors de la répartition de la valeur ajoutée, la part la plus importante, qui représente près de 60%, revient aux salariés. Une augmentation de cette valeur ajoutée, qui engendrerait un phénomène de croissance économique, entraînerait également et logiquement une hausse des salaires. Mais cette hausse profiterait-elle réellement aux salariés ? Permettrait-elle de réduire les écarts de revenus de la population grâce à l'augmentation hypothétique des salaires ? Ou la croissance cache-t-elle des disparités ?
En d'autres termes, la croissance économique est-elle un moyen de réduire les inégalités de revenus si elle est profitable aux salariés ?
[...] Les salaires augmentent donc, mais comme les différents prélèvements se font de plus en plus importants, les salaires nets ressentent moins les effets de cette augmentation. En conclusion, la croissance économique de ces dernières années a entraîné une hausse des salaires, même si cette dernière est nuancée. Reste maintenant à savoir si ces effets bénéfiques sur les salaires ainsi que ces augmentations des prélèvements sociaux permettent de pallier aux inégalités de revenus de la population. En France, le taux de pauvreté ainsi que les écarts relatifs de revenus, c'est-à-dire le rapport entre les revenus, sont officiellement constants. [...]
[...] Cela s'explique par le simple fait que même si la proportion de "pauvres" n'évolue pas, la population, elle, grandit, ce qui entraîne donc une hausse du nombre réel de "pauvres". Si l'on considère quelqu'un comme étant pauvre quand il touche moins de 60% du revenu médian, alors près de 13% de la population française est pauvre, ce qui représente 7.9 millions d'individus. Les catégories sociales les plus touchées sont, dans l'ordre, les familles monoparentales de pauvres), les couples avec 3 enfants ou plus de pauvres), et les personnes seules de pauvres). [...]
[...] Permettrait-elle de réduire les écarts de revenus de la population grâce à l'augmentation hypothétique des salaires ? Ou la croissance cache-t-elle des disparités ? En d'autres termes, la croissance économique est-elle un moyen de réduire les inégalités de revenus si elle est profitable aux salariés ? C'est ce à quoi nous tenterons de répondre en analysant, dans une première partie, les évolutions de la part de la valeur ajoutée destinée aux différents bénéficiaires, et plus particulièrement aux salariés. Nous nous intéresserons ensuite aux inégalités de revenus existantes ainsi qu'à leurs causes. [...]
[...] Dans quelle mesure la croissance permet-elle de réduire les inégalités? La croissance économique correspond à une augmentation soutenue de la production sur le long terme. Généralement, on retient le PIB, produit intérieur brut, comme mesure de la croissance. Par conséquent, le taux de croissance d'un pays correspond au taux d'évolution du PIB de ce même pays. Dans une optique de production, le PIB se calcule quant à lui grâce à la somme des valeurs ajoutées produites par les différents secteurs institutionnels. [...]
[...] Du fait d'une production de plus en plus nécessiteuse d'équipements performants, le niveau d'amortissement, destiné à l'entreprise, est de plus en plus élevé. Toutefois, les revenus vont principalement à deux grands ensembles : le capital et le travail. Entre 1970 et 2005, la part destinée à la rémunération des apporteurs de capitaux a baissé, passant de à de la valeur ajoutée. Malgré ces chiffres, la part reversée aux actionnaires a augmenté, poussant parfois les entreprises à emprunter afin de couvrir les dividendes supérieurs à la capacité de rémunération des entreprises. [...]
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