Synthèse sur le pouvoir d'achat et la consommation. Analyse des facteurs de consommation, de l'évolution du pouvoir d'achat des ménages et de leurs habitudes de consommation dans différents domaines.
[...] Ainsi, entre 1998 et 1999, l'augmentation du pouvoir d'achat a été analogue. Pourtant, la croissance du revenu disponible brut nominal a sensiblement ralenti, mais elle a été compensée par l'importante diminution des prix observée en 1999. En 2000, le revenu disponible brut nominal des ménages a connu une hausse importante, mais qui a été atténuée par une plus forte inflation. Quant aux années 2001 et 2002, elles se caractérisent par un ralentissement progressif de la croissance nominale du revenu disponible brut, mais aussi de l'inflation. [...]
[...] Les ménages devraient néanmoins amortir l'impact de ce ralentissement du pouvoir d'achat sur la consommation, en tirant sur le surcroît d'épargne accumulé en 2007, mais la consommation résisterait. L'évolution de la consommation : Alimentation Les ménages ont tendance à diminuer leur demande de produits traditionnels, relativement bon marché. Avec l'urbanisation, les modes de vie de plus en plus sédentaires réduisent les besoins en produits traditionnels à forte valeur nutritive. Plusieurs facteurs conduisent à limiter le temps de préparation des repas et à favoriser la consommation de produits élaborés : l'activité féminine se développe, les trajets domicile-travail s'allongent, le temps consacré aux activités de loisirs s'accroît, le pouvoir d'achat augmente. [...]
[...] On peut considérer aujourd'hui que la consommation peut viser à :faire vivre une expérience ou faire naître des émotions, permettre d'accéder aux propriétés fonctionnelles et symboliques des objets, aider les consommateurs à se classer les uns par rapport aux autres, devenir un jeu en faisant de l'interaction sociale sa finalité. Les consommateurs d'aujourd'hui Dans l'analyse classique et néo-classique, c'est le comportement du consommateur qui tient une place essentielle. Le consommateur est censé être rationnel et cherche toujours à optimiser son revenu donc à maximiser, en quelque sorte, sa situation. Cette analyse repose sur un certain nombre d'hypothèses qui ont souvent été contestées. Entre autres, les décisions d'achats sont souvent impulsives. [...]
[...] Dans les années 60, la consommation devient une exigence, synonyme de qualité de vie. Les grandes surfaces apparaissent, les produits électroménagers se diffusent. Les années 70, avec leurs mouvements de contestation, rejettent l'aliénation de la consommation. Dans les années 80, les années " frime la consommation permet aux individus de satisfaire des motivations narcissiques. La publicité retrouve de l'intérêt, elle est appréciée comme un divertissement. Les années 90 consacrent le plaisir des choses simples. Les années 2000 se caractérisent par l'essor de la sensibilité écologique, le développement d'une consommation nomade et un retour vers la recherche de qualité. [...]
[...] Pour Keynes, le niveau de consommation dépend essentiellement du revenu. Les facteurs qui déterminent la propension à consommer sont souvent très subjectifs. Aujourd'hui, l'achat impulsif s'est considérablement développé avec l'essor de la distribution en libre-service. Ces achats sont par définition plus spontanés, moins contrôlés, plus émotionnels que rationnels et s'accompagnent pratiquement toujours de commentaires affectifs. Le temps consacré à l'achat, ou en tout cas celui consacré au processus de décision, est en général beaucoup plus court que pour un achat raisonné ou tout au moins prémédité. [...]
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