Partons d'une idée simple : pour produire il faut un certain nombre de choses : appelons ça des inputs. De ces inputs, certains comme les matières premières, l'énergie ou les produits semi-finis sont des éléments subissant la production. Ils sont transformés ou détruits par elle, ils ne la font pas. Les facteurs de production, les vrais créateurs de richesse, sont au nombre de deux et deux seulement : Travail et Capital. La main et l'outil.
Bien que cela soulève tout une série de questions supposons qu'aucune production ne soit possible sans la mise en œuvre simultanée de ces deux facteurs.
On imagine difficilement un homme produisant sans l'aide d'un outil, même rudimentaire ou ayant un rôle limité.
De même on imagine tout aussi difficilement un outil produisant tout seul, sans la moindre intervention humaine, ne serait-ce qu'une simple opération de contrôle. Dès lors la mécanique de la production soulève un problème immédiat : celui de la combinaison des facteurs.
[...] Les phénomènes qu'on a rencontrés pour la satisfaction des consommateurs se retrouvent pour le producteur. Si on analyse l'évolution de la production par unité de travail supplémentaire (productivité marginale) on peut délimiter trois phases : : rendements croissants. Chaque unité de travail a une productivité supérieure à la précédente. : rendements décroissants. Chaque unité de travail a une productivité inférieure à la précédente. C'est le moment le plus délicat. Pour produire plus, il faut plus de main-d'œuvre, mais chaque ouvrier supplémentaire va produire moins efficacement, ne serait-ce qu'à cause des limites de l'outillage disponible. [...]
[...] C'est le coût de la dernière unité produite. Le plus souvent le coût marginal est calculé pour un lot de produits (100 ; 1000 ) selon le type de production. Le coût marginal et le coût marginal assument cette allure : L'allure de ces courbes s'explique par la succession des mécanismes d'économies d'échelle et de déséconomies d'échelle qui font d'abord baisser puis augmenter le coût moyen. Le coût marginal en dérive compris mathématiquement). Si le coût moyen baisse, c'est que chaque produit supplémentaire coûte moins que le précédent. [...]
[...] Comment des travailleurs supplémentaires peuvent-ils faire baisser la production ? C'est bien entendu un cas limite, mais tout à fait concevable : si on entasse des ouvriers sur une exploitation agricole leur présence même réduira la surface disponible pour la culture. Le point culminant de la courbe, la production maximale, est donné par la productivité marginale égale à zéro. L'utilité de cette approche est de montrer à quel point une bonne adéquation entre les facteurs de production est importante. Il ne sert à rien d'augmenter l'embauche ou l'investissement si on ne soucie pas en permanence de l'harmonie entre les deux facteurs. [...]
[...] Une sorte de prime à la quantité : les économies d'échelle. Lorsqu'une entreprise augmente sa production, son coût moyen de production baisse. Cela est dû au fait que les coûts fixes sont divisés par un nombre plus important de produits. Dès lors plus la production est importante plus l'incidence de ces coûts est moindre. Il va de soi que certaines activités qui demandent des investissements lourds ont tout intérêt à avoir une production massive. L'industrie automobile par exemple. La production d'un modèle nouveau peut déclencher des coûts fixes de plusieurs centaines de millions d'euros. [...]
[...] On imagine difficilement un homme produisant sans l'aide d'un outil, fut il rudimentaire ou ayant un rôle limité. De même, on imagine tout aussi difficilement un outil produisant tout seul, sans la moindre intervention humaine, ne serait-ce qu'une simple opération de contrôle. Dès lors, la mécanique de la production soulève un problème immédiat : celui de la combinaison des facteurs. Les rendements décroissants et les rendements décroissants Une entreprise a comme vocation d'augmenter sa production. La méthode la plus simple pour y parvenir c'est d'augmenter un des deux facteurs de production. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture