Mécanismes de base : Les lois du marché. La notion de concurrence pure et parfaite, fiche d'économie de 3 pages
Un marché peut se définir comme le lieu de rencontre entre une offre et une demande. Cette rencontre déterminée une quantité échangée (de bien et de services, de travail, de monnaie, de titres financiers) et un prix de vente (prix des biens pour le marché des biens et des services, cours boursier pour le marché des titres financiers, salaire pour le marché du travail, taux d'intérêt pour le marché monétaire, etc...).
I -- Le fonctionnement théorique des marchés.
II -- La notion de concurrence pure et parfaite.
[...] En cas d'absence d'homogénéité, les lois du marché se trouvent donc remises en question parce que l'offre et la demande ne sont plus seulement fonction du prix mais de toutes les caractéristiques qui sont susceptibles de différencier chaque unité échangée sur le marché. élément : La transparence des marchés. La transparence d'un marché se caractérise par une parfaite circulation de l'information sur les conditions du marché. Cela signifie qu'à tout moment, les acheteurs doivent pouvoir connaître l'ensemble des prix pratiqués par les entreprises. [...]
[...] Sur le marché des capitaux (rencontre entre les offreurs et les demandeurs de capitaux) la fixation des taux d'intérêt résulterait donc également d'un mécanisme d'ajustement automatique. Sur le marché du change la fixation du cours des monnaies dépendrait également des lois du marché. Toutefois, l'application parfaite des lois du marché suppose que les conditions de réalisation de la concurrence pure et parfaite soient remplies. La concurrence peut-elle être réellement pure et parfaite ? Cette notion n'est-elle pas utopique ? La loi de l'offre et de la demande ne correspond-t-elle pas finalement à une modélisation abstraite parfois bien éloignée de la réalité ? [...]
[...] Mécanismes de base : Les lois du marché. La notion de concurrence pure et parfaite I Le fonctionnement théorique des marchés. Un marché peut se définir comme le lieu de rencontre entre une offre et une demande. Cette rencontre déterminée une quantité échangée (de bien et de services, de travail, de monnaie, de titres financiers) et un prix de vente (prix des biens pour le marché des biens et des services, cours boursier pour le marché des titres financiers, salaire pour le marché du travail, taux d'intérêt pour le marché monétaire, etc . [...]
[...] Notons tout de même que sur le marché des capitaux la concurrence est presque parfaite. Par contre, sur le marché des biens et des services ou sur le marché du travail, les lois du marché ne peuvent, tout au plus, que refléter quelques tendances. Il est vrai, par exemple, qu'en période de chômage les salariés subissent une pression à la baisse des salaires. Il n'en demeure pas moins que le fonctionnement global et concret des marchés s'écarte considérablement de cette modélisation. [...]
[...] II La notion de concurrence pure et parfaite. La concurrence parfaite n'existe pas dans la réalité, elle correspond toutefois un schéma idéal que les économistes ont tracé. Cette notion ne doit donc être conçue qu'en tant que base de raisonnement. Ce schéma idéal se caractérise par la réunion de cinq éléments : 1er élément : l'atomicité. L'atomicité d'un marché se caractérise par la présence d'un grand nombre d'offreurs et de demandeurs. Ces offreurs et ces demandeurs doivent être de taille réduite ( atomes On dit qu'il y a atomicité d'un marché lorsque aucun agent du marché (acheteur ou vendeur) ne peut, par sa seule action exercer une influence sur les conditions du marché. [...]
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