La situation du marché du travail : comparaison entre les Etats-Unis et l'Europe

Résumé du document

Si l'on remonte de quelques années dans le passé, on remarque que la hausse des inégalités salariales a été plus importante aux États-Unis qu'en Europe. En réalité c'est seulement vers la fin des années quatre-vingt que ce processus d'accroissement des inégalités salariales s'est fait sentir dans nos pays. Les États-Unis se démarquent également de l'Europe au niveau du chômage cette fois, en ce sens qu'il n'a pas évolué dans ce pays depuis vingt ans, alors que les pays européens ont, eux, connu une montée fulgurante du chômage de masse, qui a quadruplé entre 1973 et 1996, passant ainsi de 3 à 12 %. Si on prend le cas de la France, on remarque que les « trente glorieuses » lui ont permis un taux de croissance économique important, jusqu'à 3%, la plaçant ainsi en 1975 à un niveau de richesse par tête égal à 80 % du niveau américain. Toutefois, un tel niveau ne pouvait être maintenu indéfiniment, et la croissance économique connaîtra bientôt une réduction, ce qui aura pour effet de voir le chômage monter en flèche (...)

Extraits

[...] Néanmoins, il ne subira pas d'effet d'exclusion du monde du travail. Toutefois, la seule étude des taux de chômage des États-Unis et de la France ne permettrait pas de comprendre les différences qui les opposent. En effet, la réalité du chômage ne peut pas se résumer à un chiffre. Elle présente même deux origines : le taux de séparation, c'est-à-dire le rythme de destruction des emplois, et la rapidité du chômeur à trouver un emploi. Ce qui démarque la terre de Barack Obama de celle de Nicolas Sarkozy, ce sont les écarts importants entre les vitesses avec lesquelles on perd et on trouve un emploi, sachant que, chaque mois en Amérique de la population active se retrouve au chômage, alors que le taux français est 5 fois moins élevé ! [...]

[...] Économie Politique Sujet : Un contraste apparait entre les États-Unis et l'Europe en ce qui concerne la situation du marché du travail. Quel est l'élément central de ce contraste ? Qu'est-ce qui l'explique à première vue ? Lorsqu'on parle de marché du travail, on évoque en réalité le lieu de rencontre d'une offre et d'une demande de travail. Si l'on analyse le taux de chômage des États-Unis et de la France, une différence flagrante se dégage. Quels sont les éléments qui fondent cette opposition ? A quand remonte-t-elle ? [...]

[...] Le fait qu'il ne soit pas un facteur d'exclusion se comprend donc aisément, vu que près d'une personne sur deux aura connu le chômage dans sa vie en Amérique. En France par contre, il reste plutôt rare ( des gens passeront par la case sans emploi et critiqué. En conclusion, nous pouvons affirmer que la croissance n'est pas vraiment synonyme d'emploi, puisque sur une même période de 20 ans, avec un taux de croissance moyenne égal, le chômage est resté stable aux États- Unis, alors qu'il augmentait dans une mesure notoire en France. [...]

[...] Si l'on remonte de quelques années dans le passé, on remarque que la hausse des inégalités salariales a été plus importante aux États-Unis qu'en Europe. En réalité c'est seulement vers la fin des années quatre-vingt que ce processus d'accroissement des inégalités salariales s'est fait sentir dans nos pays. Les États-Unis se démarquent également de l'Europe au niveau du chômage cette fois, en ce sens qu'il n'a pas évolué dans ce pays depuis vingt ans, alors que les pays européens ont, eux, connu une montée fulgurante du chômage de masse, qui a quadruplé entre 1973 et 1996, passant ainsi de 3 à Si on prend le cas de la France, on remarque que les trente glorieuses lui ont permis un taux de croissance économique important, jusqu'à la plaçant ainsi en 1975 à un niveau de richesse par tête égal à du niveau américain. [...]

[...] Il y a donc d'autres facteurs en jeu. Comparons le chômage des États-Unis et de la France. Au point fort de son cycle économique à la fin des années quatre-vingts, le taux de chômage de la France était de alors qu'il est de pour les États-Unis à l'heure actuelle. La France a atteint le point bas de son cycle économique au milieu des années quatre-vingts avec un taux de alors que les États-Unis enregistraient quant à eux au début de la même décennie. [...]