Pour la pensée classique, le marché est l'élément fondamental de l'information et de la régulation. Régulation permettant l'allocation optimale des ressources. L'équilibre du marché se réalise alors spontanément à travers la flexibilité des prix. Croyance dans les vertus de la concurrence, croyance dans la supériorité de l'économie concurrentielle sur toutes les autres formes d'organisation : tel est leur paradigme. Cependant, un certain nombre de distorsions empêchent la concurrence pure et parfaite de se réaliser. Ces déficiences du marché justifient alors l'intervention de l'État afin d'atteindre un optimum social
[...] La théorie qui conduit Pigou est la thèse sur la flexibilité des prix des années 30 : la baisse des prix était bien, mais les prix n'ont pas assez baissé. Transition Les économistes ont longtemps ignoré les problèmes de distribution considérant que les conditions d'équilibre et d'optimum fournissaient une réponse à la question. Cependant ces analyses n'apportaient pas de réponses quant aux causes de la distribution des revenus inégalitaire. III La distribution des revenus 1. Le marché et l'équité - " L'antichambre du marché " Les inégalités d'opportunités liées aux différences de dotation initiale. -Les inégalités dues au fonctionnement du marché. [...]
[...] Le marché peut-il conduire à un optimum social ? Introduction * Question : Dans quelle mesure le marché est-il mieux à même que l'État à réguler l'économie (et la société) de manière optimale ? * Réponse : Pour la pensée classique, le marché est l'élément fondamental de l'information et de la régulation. Information envers les agents économiques, leur permettant ainsi d'être des " homo oeconomicus " selon l'expression d'Adam Smith. Régulation permettant l'allocation optimale des ressources. L'équilibre du marché se réalise alors spontanément à travers la flexibilité des prix. [...]
[...] La croissance des revenus a permis au patrimoine des français de croître 3,5 entre 1949 et 1983), c'est-à-dire un rythme annuel tout à fait comparable avec celui du revenu réel ( pour ce dernier et pour le patrimoine sur la même période). [...]
[...] C'est l'action de la puissance publique, par les dépenses d'éducation, de recherche et d'équipements collectifs qui permet d'atteindre l'optimum . Met l'accent sur le rôle de l'action publique en matière de croissance économique : l'action de l'État est réhabilitée dans l'analyse de la croissance à long terme, grâce aux effets positifs que son action peut exercer sur la productivité générale de l'économie et celle du secteur privé Les biens collectifs et les biens sous tutelle - Pour certains biens, il peut s'agir d'imposer (où d'encourager) la consommation de ces biens. [...]
[...] Ces déficiences du marché justifient alors l'intervention de l'État afin d'atteindre un optimum social. La pensée néoclassique d'abord réhabilite l'intervention de la puissance publique dans l'économie. L'État est présent, on ne peut plus le nier. Il faut alors repenser son rôle dans l'économie : il corrige les défaillances du marché. Puis la pensée keynésienne accorde à l'intervention de l'État l'importance qu'elle a aujourd'hui. La pratique du déficit budgétaire devrait permettre une meilleure allocation des ressources. Enfin l'intervention de l'État pour motif de redistribution permet peut-être un partage plus égalitaire que ne le ferait le marché seul. [...]
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