Pourquoi parle-t-on de surliquidité dans le marché marocain ? Et quelles sont les actions prises par l'Etat pour remédier à ce problème ?
[...] La réglementation des établissements de crédit a également été renforcée en 2005, en vue notamment de la maîtrise de l'exposition aux risques. Ainsi, Bank Al-Maghrib a fixé, en avril, les éléments d'informations minimales devant être requis par les établissements de crédit pour l'instruction des dossiers de crédit. En outre, les banques ayant été autorisées, en août 2005, à Effectuer pour leur propre compte et celui de leur clientèle des opérations d'options de change sur le marché interbancaire local ou international, Bank Al-Maghrib a décidé d'inclure le portefeuille d'options de change dans la détermination des positions de change. [...]
[...] Pour leur part, les crédits à court terme, chiffrés à près de 115 milliards, ont marqué une hausse de 11,7 milliards ou au lieu de l'exercice précédent. Répartition des crédits bancaires par secteur d'activité En 2005, à l'instar de l'année précédente, les crédits en faveur du secteur tertiaire ont été plus importants que ceux dont ont bénéficié les secteurs primaire et secondaire. Ainsi, les facilités accordées au secteur tertiaire ont atteint 180,8 milliards et ont enregistré une hausse de 20,1 milliards ou qui fait suite à celle de 10,4% constatée à l'issue de l'année précédente. [...]
[...] Au total, la surliquidité moyenne a avoisiné 4.6 milliards de dirhams contre 5.2 milliards au courant du premier trimestre de l'année. En termes de création monétaire, l'agrégat a progressé de depuis le début de l'année, malgré la baisse des concours à l'économie et de l'amélioration de la position nette du Trésor auprès de Bank Al-Maghrib. Dans un contexte de surliquidité, seule la Banque centrale, sous la direction de Abdellatif Jouahri, pouvait donc agir pour essayer de juguler le loyer de l'argent. [...]
[...] Ainsi on peut adopter le plan suivant : I. Le marché monétaire 1. la masse monétaire et les actifs liquides 2. les contreparties de la masse monétaire 3. la liquidité de l'économie II. Le système bancaire 1. la nouvelle loi bancaire 2. [...]
[...] La bancarisation traduit le degré de pénétration du système bancaire dans les rouages de l¹économie et le niveau de développement de l¹offre des services financiers. Au Maroc, bien qu¹elle soit en progression continue, la bancarisation demeure modeste compte tenu des potentialités nationales et des performances réalisées dans ce domaine indique une étude de Bank Al Maghrib (BAM) sur l¹évolution de la bancarisation au Maroc en 2004. Le taux de bancarisation au Maroc reste encore limité. Les raisons sont multiples : implantation bancaire inégalement répartie sur le territoire national, développement régional déséquilibré et un secteur informel de plus en plus important. [...]
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