Les marchés : concurrence, monopole, stratégies...

Résumé du document

- La fonction de demande dépend du prix du bien 1, du prix des autres biens et du revenu du consommateur. On va considérer que le revenu et le prix des autres biens sont constants pour trouver le prix du bien 1 (D1)
- La fonction d'offre du marché correspond à la somme des fonctions d'offres individuelles. Chaque firme individuelle décide de son niveau de production de façon à ce qu'il y ai une égalité entre son coût marginal (S 1) et le pris de la demande du bien (...)

Extraits

[...] Il est nécessaire que la réalité économique soit la plus proche possible du modèle de concurrence pure et parfaite. Cela reste le fondement théorique de beaucoup de politique économique : la politique de concurrence par exemple. La principale critique qu'on peut faire : chaque agent prit individuellement maximise son utilité compte tenu de sa contrainte budgétaire. Dans le modèle, il n'y a aucune préoccupation sur la répartition, aucune notion d'égalité. Sur le marché en lui-même, comment obtient-on un prix d'équilibre sans agent extérieur ? [...]

[...] Les prix permettent de coordonner les décisions individuelles. Il y a trois types de coordination nécessaire : Les choix en matière de production : quelle quantité de bien produire ? dans un système de marché, c'est le système de prix qui détermine ce que les entreprises vont produire et ceci grâce à la loi de l'offre et de la demande. Les choix de production se font en fonction de deux facteurs : les préférences du consommateur et les difficultés à produire ce bien autrement dit les coûts de production. [...]

[...] Ce processus se poursuit par tâtonnement ou à tâtons jusqu'au moment où les quantités offertes et demandées se trouvent égales : on parle de tâtonnement Walrassien. L'intérêt de ce processus est de montrer comment on arrive à un prix d'équilibre. Le problème est que le commissaire priseur est une personne fictive. Alors on ne sait pas comment se détermine le prix d'équilibre. Ici les prix reflètent évidemment la rareté du bien donc le prix est d'abord un indicateur de rareté. [...]

[...] L'idée est de faire apparaître aux yeux des consommateurs ces produits comme différents des autres. Que ces différences soient objectives ou subjective. Il faut que pour les consommateurs, les produits apparaissent comme différents. La publicité est une forme de différenciation, le fait de jouer sur les produits en tant que tel (qualité, service après vente, design On considère que l'ampleur de la différenciation va dépendre du nombre de producteurs sur le marché. Plus ils seront nombreux, plus la différenciation sera importante. [...]

[...] En concurrence pure et parfaite, elle est égale au prix. Le coût marginal est égal au prix qui est égal à la recette marginale. En monopole, la recette marginale est plus faible que le prix. Le monopole naturel Cette situation est très différente et elle s justifie dans le cas où les entreprises concernées sont des services d'utilité publique et que la structure de ses coûts est telle qu'une firme en concurrence pure et parfaite ne serait pas rentable, ne pourrait pas survivre. [...]