La création du Marché Commun en 1957 par la signature du Traité de Rome avait comme objectif d'établir une union douanière avec la suppression des droits de douane et des restrictions quantitatives, ainsi que l'intention d'abolir les obstacles à la libre circulation des biens et des services, des capitaux et des personnes.
Malgré la suppression des barrières douanières quantitatives ou tarifaires, il est apparu qu'un certain nombre d'obstacles aux échanges existaient entre les pays de l'Union européenne. Et le ralentissement de la croissance économique des années 1970 a visiblement freiné le processus d'intégration.
C'est pourquoi, les états de la CEE (Communauté Economique Européenne) ont voulu relancer la construction européenne en signant, en 1986, l'Acte Unique Européen dont le but était de fonder le marché unique.
Ainsi, quelles conséquences positives et négatives, la création de ce Marché Unique apportera-t-elle à l'économie ?
Nous verrons dans un premier temps, les conséquences positives et négatives du Marché unique au niveau macroéconomique et dans un deuxième temps au niveau microéconomique (...)
[...] Quelles sont les conséquences positives et négatives de la mise en place du marché unique européen ? La création du Marché Commun en 1957 par la signature du Traité de Rome avait comme objectif d'établir une union douanière avec la suppression des droits de douane et des restrictions quantitatives, ainsi que l'intention d'abolir les obstacles à la libre circulation des biens et des services, des capitaux et des personnes. Malgré la suppression des barrières douanières quantitatives ou tarifaires, il est apparu qu'un certain nombre d'obstacles aux échanges existaient entre les pays de l'Union Européenne. [...]
[...] On peut constater une baisse des coûts pour lutter contre la concurrence. Mais également un accroissement de la taille des entreprises grâce aux concentrations ce qui permet de réaliser des économies d'échelle et d'améliorer la productivité des facteurs de production. Il existe aussi une meilleure spécialisation due au dynamisme innovateur du progrès technique, des innovations de procédés et des innovations de produits. De plus, en ce qui concerne les ménages, on peut constater une concurrence accrue bénéfique en termes de prix, de qualité et donc de bien être. [...]
[...] Il existe également des effets sur les exportations suite aux suppressions des contrôles aux frontières ce qui favorise le développement des échanges intra- communautaires. De plus, au niveau de l'emploi, on constate une amélioration de la croissance économique permettant des créations d'emplois importantes. Le Marché Unique touche aussi la compétitivité de la CEE face aux pays tiers comme les Etats Unis ou le Japon, et le développement des échanges commerciaux. Ensuite, à l'inverse, les conséquences négatives macroéconomiques du Marché Unique engendrent des effets sur la concurrence, les emplois et les investissements, qui rendent essentiels l'application de politiques d'accompagnement de la part des Etats. [...]
[...] De plus, il existe aussi des problèmes pour les pays membres les moins avancés (différences PIB Nord/Sud) et des risques de perte de compétitivité extérieure (à la zone CEE). Enfin, les politiques monétaires, économiques, fiscales, budgétaires et sociales pour les Etats-membres subissent une perte d'autonomie avec l'abandon progressif des autorités nationales. Ainsi, au niveau macroéconomique, le Marché Unique apporte des effets positifs mais également négatifs. Mais, au niveau microéconomique, le Marché unique à également un impact positif et négatif sur le comportement économique au niveau d'entités individuelles. Tout d'abord, les conséquences positives au niveau microéconomiques sont tout d'abord ciblées sur les entreprises. [...]
[...] On constate une forte concurrence avec l'augmentation de la pression concurrentielle. Les entreprises sont donc plus vulnérables et elles ne peuvent lutter contre cette concurrence accrue, d'où la perte de rentabilité et une menace de leur pérennité. De plus, en ce qui concerne les ménages, la demande de mobilité est plus forte pour la main d'œuvre puisque les entreprises s'ouvrent sur les pays de la CEE. Les effets sur l'emploi sont la nécessité d'une politique de cohésion sociale afin de lutter contre le fait de tirer profit du moindre coût de la main-d'œuvre dans un pays pour attirer des affaires au détriment d'autres pays (dumping social). [...]
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