Macroéconomie, macroéconomie monétaire, macroéconomie financière, neutralité de la monnaie, théorie monétaire, banques centrales
A l'heure où la théorie monétaire et la globalisation tendent à promouvoir l'indépendance des banques centrales, le concept de « stratégie monétaire » met en évidence les liaisons entre monnaie et information, cette dernière fondant les anticipations et donc les comportements. Par les mouvements de leurs taux directeurs et les commentaires qui les accompagnent, les banques centrales adressent des messages aux agents économiques. Elles les adressent plus particulièrement aux marchés, mais doivent aussi apprendre à décrypter les leurs.
[...] La résolution du modèle se fait donc par la fonction du prix unique d'équilibre : P θ) = m φ ( x/θ) Si θ = alors on aura un choc monétaire Si x = alors on aura un choc réel Si x et θ varient simultanément, alors on aura à la fois un choc réel et un choc monétaire Les chocs monétaires et réels Lucas se situe entre l'approche dichotomique et le refus de cette dichotomie, car il considère la monnaie comme exogène et neutre dans un contexte et non-neutre dans un autre contexte. En effet, ils démontrent que même si les anticipations sont rationnelles, la monnaie n'est pas pour autant neutre ; tout dépend de la structure informationnelle. Si la structure est telle que les agents arrivent à différencier les chocs réels des chocs monétaires alors la monnaie est neutre. [...]
[...] Les vieux consomment n-c unités de biens et se défont de toute leur monnaie. Il y a donc deux marchés séparés : Les vieux se répartissent de façon égale sur les deux marchés. Ils offrent chacun une quantité de monnaie m qu'ils échangent contre des biens de consommation : Om = Nm/2 A l'inverse la répartition des jeunes entre les deux marchés est aléatoire. θ est une variable aléatoire qui traduit l'allocation d'offre des biens sur les deux marchés : Ob1 = Nθ/2 Ob2 = N θ/2). [...]
[...] Lucas se situe bien entre les auteurs qui pensent que la monnaie est neutre et ceux qui pensent que la monnaie est non-neutre. De plus son modèle implique l'inefficacité des politiques monétaires, car les agents sont dotés d'anticipations rationnelles et ces politiques sont dangereuses, en effet, elles peuvent augmenter la masse monétaire et donc l'inflation, dans le cas où la monnaie est non-neutre. Conclusion La révolution des anticipations rationnelles a entraîné un changement de paradigme en macroéconomie, utilisé pour justifier les changements de politiques monétaires. [...]
[...] La monnaie est susceptible d'exercer des effets importants sur l'économie réelle par l'intermédiaire du taux d'intérêt : lorsque le taux naturel est supérieur au taux d'intérêt monétaire, un processus cumulatif se déclenche. Les entrepreneurs ont des profits plus élevés que ce qu'ils prévoyaient, ce qui les pousse à investir davantage. De ce fait, la demande s'accroit et les prix augmentent. - Les travaux de Keynes (1883-1946) : Il nous dit que la monnaie peut être demandée pour elle-même et que donc la loi des débouchés ne s'applique pas. [...]
[...] Ce sont donc les variations de la quantité de monnaie qui explique à court terme les variations de l'activité économique. Les agents ne se laissent pas duper durablement, et pour qu'il y ait une relance, les autorités publiques sont obligées d'augmenter la masse monétaire en circulation. La monnaie est donc active à court terme et neutre à long terme La monnaie exogène et non-neutre : le refus de la dichotomie La monnaie a des effets durables et nocifs sur les variables de l'économie. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture