La croissance est un phénomène présent partout dans le monde, mais de façon très variable, il est également heurté dans le temps. Il faut noter la réelle accélération de la croissance économique depuis la révolution industrielle.
L'innovation, quant à elle, se manifeste par cycles.
A ce titre, il peut être intéressant de s'interroger sur les liens et causalités réciproques qu'entretiennent ces deux notions.
L'innovation et la croissance s'auto-entretiennent mais ce phénomène pour être efficient doit être favorisé.
[...] L'innovation est donc, chez Shumpeter, le moteur de la croissance, son point de départ. Shumpeter attribue l'existence des cycles à la dynamique spécifique de l'innovation qui ne peut être mise en œuvre que par un seul agent économique : l'entrepreneur. Son rôle est primordial dans la théorie shumpéterienne car il introduit l'innovation. Ensuite, cette succession de phases de prospérité et de dépression s'explique par une certaine répartition des innovations dans le temps qui vont apparaître par groupes ou grappes. En effet, les innovations majeures suscitent d'autres innovations qui sont elles mineures. [...]
[...] Cette démarche suivie par Shumpeter montre bien le rôle central de l'innovation dans la croissance. B La croissance et notamment sa redistribution sont source d'innovation 1 Une demande soutenue entraîne une volonté d'investir des entreprises Les innovations de produits se font dans un climat favorable où la demande anticipée est jugée forte. Dans le régime routinier de Winter, qui s'oppose au régime entrepreneurial, les entreprises réalisent des innovations qui sont surtout de nature incrémentale, c'est-à-dire des innovations de produits, des améliorations dans la qualité des produits pour satisfaire la demande du client, qu'elle soit explicite ou latente, qui est forte en période de croissance. [...]
[...] Le capital-risque est apparu dans les années 90 aux Etats-Unis, il s'est par la suite rapidement développé en Europe et en Asie. C'est un facteur majeur du développement des jeunes entreprises innovantes, du fait qu'il vise principalement la mise en oeuvre commerciale d'une grande idée ou technologie innovante. Le capital-risque consiste en des rachats d'actions ou de titre assimilés de jeunes sociétés non cotées en Bourse . L'innovation pose des questions spéciales pour le financement parce qu'elle est souvent risquée et qu'elle exige souvent un financement important. [...]
[...] Taux de Taux de Taux de variation de = variation de la - variation de la l'emploi production de la productivité par tête L'emploi diminue si la croissance de la production par tête excède la croissance de la production mais cette relation mathématique n'est pas aussi mécanique : - la croissance de la productivité par tête peut s'accompagner d'une diminution de la durée du travail qui, elle, favorise l'emploi et la consommation à salaire égal car nous disposons de plus de temps pour consommer notamment tourisme - la croissance de la productivité et l'augmentation de la production ne sont pas des variables indépendantes mais elles s'entretiennent mutuellement. Si l'innovation reste confinée, son impact sur la productivité et la croissance restera limité. Il faut au contraire que d'autres entreprises puissent imiter l'innovateur, et, par leur concurrence, déclencher le mécanisme de diffusion du progrès. [...]
[...] ( C'est pourquoi l'émergence de l'innovation et sa diffusion doit être favorisée. B La nécessaire création d'un environnement favorable à la naissance de l'innovation et à sa diffusion 1 Créer un environnement financier favorable à l'entrepreneur L'entrepreneur pour mener à bien ses idées innovantes a besoin de financement. En effet, pour Shumpeter, l'innovation ne peut aboutir que si l'entrepreneur est soutenu par un banquier qui va financer la mise en place du projet et cela malgré les risques de celui-ci. [...]
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