La Chine représente 15 % du PIB mondial en 2005 contre 3,4 % en 1980. Sa croissance annuelle de 9 à 10 % repose indéniablement sur le choix de l'ouverture internationale fait dans les années 1980 et confirmé en 2001 par son adhésion à l'OMC.
Si l'ouverture chinoise bouleverse les marchés mondiaux des matières premières, menace nombre d'emplois dans les pays développés, notamment dans le secteur textile, elle favorise son développement, c'est-à-dire les transformations de ses structures économiques, sociales, institutionnelles, rendant sa croissance durable et améliorant les conditions de vie de sa population.
[...] La libéralisation des mouvements de capitaux permet aussi aux PED de recourir pour financer leurs investissements aux investissements de portefeuille. Ceux-ci sont toutefois risqués, puisque plus spéculatifs et à court terme que les IDES. Au moindre mauvais résultat économique, les investisseurs sont prix d'une peur panique, ils retirent leurs capitaux, créant une crise financière grave, qui se répercute sur la croissance et l'emploi. L'Argentine comme les pays de l'Asie du Sud-Est en ont fait l'expérience dès les années 1990. La libéralisation des mouvements de capitaux comporte donc des risques, que les pays doivent gérer par des réglementations moins libérales. [...]
[...] il peut également creuser les inégalités de développement entre pays et à l'intérieur des pays. Introduction : L'ouverture internationale peut s'avérer néfaste pour les pays qui, mal spécialisés mal préparés à la concurrence trop dépendants des capitaux étrangers subiront cet échange international au lieu d'en tirer profit. La spécialisation internationale peut s'avérer appauvrissante Comme le rappelle l'analyse fondatrice de Smith, s'engager dans le commerce mondial conduit les nations à se spécialiser. Mais, cette spécialisation comporte une logique de développement d'une part et de repli d'autre part. [...]
[...] Si la main-d'œuvre apparaît bon marché, en revanche sa productivité est en général faible, du fait de la faiblesse de la formation. Ouvrir ses marchés dans de telles conditions provoque une concurrence insoutenable, qui fait faire faillite aux industries naissantes, tel que l'avait déjà décrit F.List au XIXe siècle et que le souligne de nouveau J.E.Stiglitz aujourd'hui. Par ailleurs, les pays développés ne favorisent pas non plus l'utilisation des avantages comparatifs des PED. Ils pratiquent en protectionnisme ouvert ou larvé assez massif, qui handicape la croissance des exportations des pays pauvres. [...]
[...] Ainsi de l'autre côté, les pays vont devenir plus productifs, offrir au reste du monde des produits moins chers qui se vendront bien, stimulant la production nationale et donc la croissance du pays. Cet effet statique est renforcé, comme l'ont montré les nouvelles théories du commerce international (P.Krugman), par la possibilité de réaliser des économies d'échelle et des effets d'apprentissage. En effet, en s'adressant à des marchés internationaux, chaque entreprise élargit son échelle de production, et diminue ainsi ses coûts unitaires de production. . et à être plus dynamiques Le libre-échange soumet le pays qui y adhère à une concurrence plus vive, qui inciter les producteurs locaux à davantage investir et innover. [...]
[...] Le libre-échange ne peut à lui seul assurer la convergence des économies mondiales, puisque parfois il aggrave les inégalités (exemple des PMA). Ouverture : Se pose alors la question de la régulation de la mondialisation. Si l'on ne peut que se réjouir du développement actuel de la Chine ou de l'Inde, rappelons qu'il est inégal à l'intérieur même des pays et qu'il est très coûteux, notamment en termes écologiques. Les questions du commerce, du développement, mais aussi de la démocratie et de l'environnement doivent davantage être prises en compte par les institutions internationales pour réduire les inégalités de développement. [...]
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