Certains auteurs comme List ou Kaldor pensent que, contrairement à Smith ou Ricardo, le libre échange est un obstacle au développement des firmes nationales et amène forcement à des périodes de crise. Pour ce faire, des économistes prônent le principe du protectionnisme, en limitant au maximum les échanges avec l'étranger. Il est donc légitime de se demander si le libre-échange est toujours souhaitable.
[...] En les subventionnant, l'Etat les aide à se développer et leur permet d'obtenir un avantage face à la concurrence et de devenir plus compétitives. Barbara Brander et James Spencer ont présenté des modèles montrant que des subventions à une entreprise nationale peuvent lui donner un avantage qui la conduit au monopole mondial. C'est le cas de la concurrence entre Airbus et Boeing. Kaldor rejoint l'idée de List, en parlant d'une autre forme de protectionnisme. D'après lui, il faut protéger les entreprises qui ont du mal à se développer des autres sociétés. En les aidant, elles pourront devenir plus compétitives face à la concurrence. [...]
[...] Le libre-échange est souhaitable car il amène à la croissance. Les théories du libéralisme ont été argumentées en faveur du libre-échange par l'OMC ou le GATT Afin de mieux comprendre le libéralisme, il faut commencer par analyser des théories anciennes. En effet, selon Adam Smith, il faut produire uniquement les produits où l'on est le meilleur, et où l'on a un avantage absolu. Pour ce faire, Smith propose de se spécialiser dans la tâche où l'on est le meilleur et d'aller chercher à l'étranger les autres produits. [...]
[...] Les droits de douane limitent les quantités exportées. En diminuant les impôts destinés à attirer les entreprises étrangères on réalise un dumping fiscal et un dumping social en diminuant les normes sociales Le GATT et l'OMC sont très critiqués par les organisations non gouvernementales et les altermondialistes car ils leur reprochent de tout vouloir transformer en marchandises. Les pays du tiers monde se sentent exclus car les échanges se font essentiellement entre les pays émergents et les pays industrialisés. De plus, les Américains ne respectent pas les règles de l'OMC et en cas de conflit ne vont pas à l'organisation de règlement des différents comme le prévoit l'OMC. [...]
[...] Le théorème HOS rappele ces idées, en parlant de production très capitalistique c'est-à-dire que la main d'œuvre est chère alors on utilise davantage les machines, plutôt que le travail humain. Ou à l'inverse une production peu capitalistique. Après avoir analysé dans cette première sous partie les théories du libéralisme nous verrons maintenant ses avantages Il est donc nécessaire d'évoquer ici les arguments en faveur du libre- échange. En effet, les exportations permettent de réaliser des économies d'échelle car on produit plus avec les mêmes coûts fixes. Ainsi, la société réduit ses coûts et est plus compétitive sur le marché. [...]
[...] Le libre-échange est-il toujours souhaitable ? Protectionnisme et ouverture ne sont pas contradictoires si l'on prend soin de distinguer l'ouverture du libre-échange et protectionnisme de l'autarcie explique Bremerhaven. En revanche, depuis la fin du XVIIIe siècle, des économistes comme Smith, Ricardo, Mill plaident les effets positifs du libre-échange avec une multitude d'arguments. Le libre-échange est le fait d'échanger des biens et services avec l'étranger. Le but du libre-échange est de pouvoir produire plus à moindre coût, afin de pouvoir diminuer les prix de vente et d'augmenter le pouvoir d'achat des consommateurs. [...]
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