« Protectionnisme et ouverture ne sont pas contradictoires si l'on prend soin de distinguer l'ouverture du libre échange et du protectionnisme de l'autarcie », explique Bremerhaven. En revanche, depuis la fin du XVIIIème siècle des économistes comme Smith, Ricardo, Mill… plaident les effets positifs du libre échange avec une multitude d'arguments. Le libre échange est le fait d'échanger des biens et des services avec l'étranger. Mais pour pouvoir échanger avec l'étranger il va falloir payer avec la monnaie du pays en question, ce qui entraînent des mouvements de capitaux entre résidents et non résidents.
C'est le marché des changes qui permet d'effectuer ces règlements. Ce marché permet donc de convertir les monnaies entre elles, pour que des échanges internationaux puissent se faire. Toutefois, l'importance économique, politique de la valeur externe de ce marché oblige souvent les pouvoirs publics à choisir un régime de change fixe ou flottant. Il est donc légitime de se demander si la liberté des changes est nécessaire ?
[...] C'est ce que l'on a pu constater dernièrement avec la crise des subprimes car la crise fut internationale pourtant ce sont les Etats-Unis qui ont fait des prêts hypothécaires à des ménages insolvables et que le cours de l'immobilier à baisser. Mais les autres pays avaient investi des titres dans les banques américaines qui eux-mêmes étaient indexés sur les subprimes. [...]
[...] Généralement, le flottement est impur car quand le taux de change atteint un certain seuil, les autorités monétaires interviennent quand même. Ainsi, les politiques économiques sont autonomes, nous n'avons aucun souci sur les réserves de changes et en principe il y a un rééquilibrage automatique de la balance des paiements. Après avoir analysé dans cette première sous partie le régime des changes flottants nous verrons maintenant que ce système est issu des accords de la Jamaïque(B). Comme nous l'avons vu précédemment, le système de Bretton Woods plaçait le dollar au centre des échanges internationaux. [...]
[...] Il est donc légitime de se demander si la liberté des changes est nécessaire . Dans une première partie, nous verrons que la liberté des changes n'est pas nécessaire, car les banques centrales interviennent pour maintenir le cours de la monnaie puis nous observerons dans un second temps que la liberté des changes est nécessaire pour rééquilibrer la balance des paiements (II). La liberté des changes n'est pas nécessaire, car le taux de change de chaque monnaie résulte de la volonté des pouvoirs publics de maintenir le cours de la monnaie à travers le régime des changes fixes Pour aboutir à une stabilité des changes, les accords de Bretton-Woods ont mis en place le Système Monétaire International Afin de mieux comprendre que la liberté des changes n'est pas toujours nécessaire, il faut commence par analyser le régime des changes fixes. [...]
[...] La liberté des changes est nécessaire? Protectionnisme et ouverture ne sont pas contradictoires si l'on prend soin de distinguer l'ouverture du libre-échange et du protectionnisme de l'autarcie explique Bremerhaven. En revanche, depuis la fin du XVIIIe siècle des économistes comme Smith, Ricardo, Mill plaident les effets positifs du libre-échange avec une multitude d'arguments. Le libre-échange est le fait d'échanger des biens et des services avec l'étranger. Mais pour pouvoir échanger avec l'étranger, il va falloir payer avec la monnaie du pays en question, ce qui entraîne des mouvements de capitaux entre résidents et non-résidents. [...]
[...] Dans ce cas, les banques centrales devront vendre leurs monnaies et acheter les devises dont l'offre est excédentaire. Si c'est le cas inverse et que les taux vont baisser, il faudra acheter sa propre monnaie et vendre les devises demandées contre des euros. Pour pouvoir réaliser ces théories, les banques centrales doivent disposer de réserves de change telles que des droits de tirage spéciaux (monnaie du FMI), de devises d'euros Si la banque centrale ne peut plus défendre la parité de sa monnaie, elle peut décider de la modifier à la baisse (dévaluation) ou à la hausse (réévaluation). [...]
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