- en 2004:
La demande énergétique mondiale atteint 80,6M de barils par jour en 2004, soit 2 millions de plus qu'en 2003. Les pays producteurs payent aujourd'hui le manque d'investissement des dernières années. La demande mondiale de brut pourrait atteindre la capacité maximale de production des pays producteurs, soit 85,5 mjb. Un tel choc ne semble pas de taille à faire dérailler la reprise mondiale. Cependant, la hausse des cours de l'or noir coûtera environ 0,6 point de croissance aux Etats-Unis et à l'Europe en 2004. Aux Etats-Unis, l'effet pétrole génèrerait 0,5% d'inflation en 2004. En Europe, le surplus d'inflation atteindrait 0,6%.
- en 2005:
Les cours du pétrole sont inscrits dans un mouvement de hausse depuis début juin, alors qu'une accalmie avait été observée en mai (recul du Brent et du WTI de 6%). Les stocks de pétrole brut aux EU sont de 8,6% supérieurs à leur niveau de l'an dernier.
[...] On développe outre les hydrocarbures, des techniques de production de carburants liquides à partir du gaz naturel ou de charbon des produits sont en outre directement dérivés du pétrole. L'Agence Internationale de l'Energie prône la réduction de la vitesse à 90km/h sur les autoroutes, la gratuité des transports publics, le développement du télé-travail Les renouvelables pourraient couvrir plus de 80% de tous les besoins en énergie d'ici la fin du siècle. La pile à combustible pour les carburants véhicules devrait constituer la révolution majeure. Aux Etats- Unis, toute voiture neuve devra intégrer cette technologie dès 2009. [...]
[...] La spirale de la hausse se poursuit en dépit du maintien de l'offre globale de pétrole brut. Les stocks de brut dans la zone OCDE ont continué à progresser : 80 jours de couverture. Un nouveau choc pétrolier ? La situation de la France énergétique est différente : - nucléaire = 80% de l'électricité nationale - meilleure utilisation du pétrole et tertiarisation de l'économie : 40 unités de pétrole sont nécessaires pour constituer une unité de PIB contre 100 en 1973 - La facture énergétique ne représente en 2003 que 1,47% du PIB contre en 1982 Hausse de l'euro par rapport au dollar Les pays de l'OCDE sont moins dépendants du pétrole - 2004 : pétrole = 1/3 de la production contre 50% en 1973 - recours au gaz et nucléaire, montée en puissance des services - moyens de transport et de chauffage plus économes - mondialisation : les entreprises ne doivent pas répercuter la hausse de leurs coûts de production sur leurs prix de vente Impact : 1. [...]
[...] A qui profite cette hausse du pétrole ? Le baril dépasse les 65 dollars. Les pays producteurs engrangent 2 milliards de dollars par jour. Mais ces recettes ne sont pas toujours employées au développement : Etats du Golfe investissent à l'étranger et Chavez sert ses intérêts politiques. Il n'est pas dans l'intérêt de l'OPEP d'augmenter sa production car cela ferait baisser les cours et qu'ils doivent gérer leurs ressources non inépuisables. Les compagnies pétrolières : Exxon, Chevron, BP, Total Le cours de bourse des compagnies augmentent parallèlement avec celui du baril de pétrole. [...]
[...] Cette décision a plus une valeur de symbole car cela correspond à ce que l'OPEP produit depuis 2 mois 1 Facteurs de la hausse : La hausse est survenue en avril 2003 alors qu'on tablait sur un retour à un prix d'équilibre de 25$ le baril. On note une hausse continue des cours du Brent entre décembre 2003 et octobre 2004 Le brent est un pétrole léger, le moins cher à raffiner. L'accélération des prix a pour conséquence la rupture entre le cycle de l'offre et le cycle de la demande et la quasi disparition de la capacité de secours OPEP. [...]
[...] - La grande distribution d'engage à garantir les prix les plus bas possibles sur le marché - préparer l'avenir : 3,5 milliards d'investissements nouveaux dans les capacités de raffinage (Total : 3 milliards en 5 ans, Shell, BP, Esso) - 600 d'investissement supplémentaire en R&D pour développer les nouvelles énergies - Total : 500 et Shell : 100M€ d'ici 2010 notamment dans les nouvelles technologies de l'énergie Il faut donner une vraie impulsion aux économies d'énergie comme à l'utilisation des énergies renouvelables. Rien n'a été fait faute d'investissements jugés trop lourd. Pourquoi si peu d'anticipation sur les plans nationaux et européens ? [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture