La société américaine est une Société de Crédit. C'est-à-dire que l'état américain ne mesure pas le volume de crédits accordés aux ménages et aux entreprises et donc la masse monétaire injectée dans le circuit économique. Les U.S.A. font leur shopping national et international avec de l'argent virtuel. La banque centrale américaine, la FED, a même accordé des crédits à un taux d'intérêt n'excédant pas 1 % et ainsi le marché hypothécaire américain a été orienté outrageusement vers la spéculation (...)
[...] Le 19 septembre 2008, M. PAULSON, ancien secrétaire au Trésor, propose la mise en place d'un emprunt d'un montant de 700 milliards de dollars pour racheter les crédits toxiques. Cette ardoise est historique pour les U.S.A. et elle est accompagnée d'un retournement idéologique sans précédent (Interventionnisme de l'État qui se transforme donc en État Providence) Dans un premier temps, le plan PAULSON est rejeté. C'est alors le grand plongeon sur les places boursières du monde entier, ce qui déclenche un vent de panique, car elles ont peur que l'ensemble des ménages retirent en même temps leurs actifs des banques pour thésauriser. [...]
[...] : un ménage qui gagnait 1.100 ces revenus mensuels étaient x 5 sur le document bancaire L'appât du gain était sans limite . Quelles conséquences dans l'économie réelle des autres pays capitalistes ? Tel un effet de dominos, cette crise économique déferle sur l'U.E. en l'espace de 48 h. Comme aux U.S.A., c'est le secteur de l'automobile qui reste le plus sinistré après le secteur bancaire et le secteur de l'immobilier. Cette crise met en exergue, encore une fois, que la planète est dépendante de l'économie américaine : les états sont devenus otages du marché financier. [...]
[...] C'est ainsi qu'est apparu le néo-libéralisme : il est légitime de vouloir posséder toujours plus. L'homme est un être qui doit assumer ses actes sans que l'État intervienne. (C'est-à-dire que les perdants doivent perdre en silence, et les gagnants doivent gagner toujours plus) Le néo-libéralisme prône l'adoption de modèles financiers en ignorant tout de leurs fonctionnements ou de leur efficacité. Les chiffres ne sont que des symboles utilisés à titre arbitraires. En un mot : il fallait tirer du profit des crédits subprimes SANS EN COMPRENDRE LE SENS ! [...]
[...] Les U.S.A. font leur shopping national et international avec de l'argent virtuel. La banque centrale américaine, la FED, a même accordé des crédits à un taux d'intérêt n'excédant pas et ainsi le marché hypothécaire américain a été orienté outrageusement vers la spéculation. Ensuite, la première société d'assurance au monde, AIG (appelée The Boss dans le milieu des affaires) a mis en danger la société américaine dans son ensemble en l'entraînant dans des investissements inconsidérés dans des produits financiers douteux. Et plus particulièrement, les subprimes Définition : Créances transformées en produits financiers revendus par une multitude d'intermédiaires dans le monde entier de façon extrêmement rapide Et ainsi, des millions de propriétaires américains se trouvent surendettés, car leurs emprunts ont été transformés en titres. [...]
[...] Cette crise est inaccessible au commun des mortels dans son langage. Cependant, les conséquences de cette crise sont payées au prix fort par les populations : licenciements de masse, hausse du chômage, récession économique). Et pourtant, malgré cette crise, les ménages continuent à favoriser la consommation industrielle. L'économie française subie en moyenne une crise de la déréglementation et de la libéralisation de l'économie tous les 02 ans soit sous forme d'une crise nationale ou d'une crise internationale. L'état doit donc veiller à éviter qu'une bulle spéculative ne se reforme. [...]
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