Dissertation sur Investissement, épargne et marchés financiers
Plan:
I. Les modes « traditionnels » de financement de l'investissement
II/ Les marchés financiers : un nouvel espace économique pour l'épargne et l'investissement ?
[...] La caractéristique principale des marchés financiers est que la valeur des titres échangés connaît de nombreuses fluctuations. Ces fluctuations ont une double origine :d'une part, certains évènements se produisent qui touchent l'économie dans son ensemble (crise monétaire, dévaluation, augmentation des prix du pétrole), ou d'ordre politique (crise gouvernementale, guerre on dit que le marché est orienté à la baisse/à la hausse ; de l'autre les fluctuations sont dues à des évènements propres à l'entreprise émettrice du titre ( le lancement d'un produit, l'extension géographique, réorganisation de la gestion L'effet sera alors ressenti seulement par l'entreprise en question. [...]
[...] On parle habituellement ici de bouclage du circuit par la création monétaire. L'importance du taux d'intérêt et de son niveau Etudions maintenant le rôle, déterminant, que joue le taux d'intérêt dans le processus de financement indirect. Un niveau élevé de taux d'intérêt est généralement considéré comme un frein à l'investissement. En réalité, tout dépend du rendement que l'on attend de l'investissement. John Maynard Keynes a défini à ce propos la notion d'efficacité marginale du capital. On va en fait se demander si le niveau de taux d'intérêt est oui ou non favorable à la réalisation d'un investissement. [...]
[...] D'après Gurley et Shaw, l'intermédiation implique en fait la création de deux dettes distinctes : - la dette primaire : c'est la dette de la banque à l'égard des épargnants, à l'égard des agents qui ont donc apporté des ressources - la dette secondaire : c'est la dette des emprunteurs à l'égard de la banque La banque, lorsqu'elle réalise un prêt, va pour cela créer de la monnaie nouvelle : on parle dans ce cas d'une inscription en compte courant. Il s'agit donc là d'un financement monétaire. On le différencie du financement dit "non monétaire", qui lui est lié à des ressources préexistantes. Le financement non monétaire est avant tout caractéristique des marchés financiers. Les institutions financières non bancaires (quelques exemples : Sofinco, Cetelem, Crédit foncier ) ne vont, elles, pas créer la monnaie prêtée, mais vont en fait elles-mêmes emprunter pour pouvoir réaliser le prêt. Pourquoi l'intermédiation bancaire? [...]
[...] L'inflation avait en effet pour conséquence d'alléger les dettes (les taux d'intérêt réels, c'est-à-dire calculés sans l'inflation, étaient particulièrement bas, voire négatifs). A l'inverse, elle rendait l'épargne très aléatoire. L'épargne était un risque. Dans ce contexte, l'investissement était largement privilégié. Aussi, si les acteurs économiques ont encore recours aux modes traditionnels d'investissement et d'épargne, l'émergence des marchés financiers depuis 20 ans environ modifie la donne : II/ Les marchés financiers : un nouvel espace économique pour l'épargne et l'investissement ? A/Quels marchés ? La spécificité du financement par le marché financier (qui ? [...]
[...] On parle d'un risque d'illiquidité. C'est pour cela que la Banque centrale surveille particulièrement les institutions financières qui, comme les banques, ont un pouvoir de transformation. Enfin, et c'est là le plus important, les banques permettent en quelque sorte de créer un lien logique entre le présent et le futur de l'entreprise. Ce lien se traduit par un mécanisme que nous allons maintenant vous décrire. L'investissement à crédit permet en fait de réaliser une production, laquelle doit déboucher sur des revenus. [...]
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