Une crise économique débute souvent par un krach, mais ses répercussions sont plus larges : la période de récession alors engagée se traduit souvent par une montée du chômage, de nombreuses faillites, des tensions sociales et souvent par des baisses de salaire et de pouvoir d'achat. Si l'investissement est si important, il pose un problème, car il n'est pas régulier. Le marché de l'investissement est toujours en net recul avec seulement 1,4 milliard d'euros investi au deuxième trimestre 2009, soit une baisse de 46% comparé au second trimestre 2008 (2,6 milliards d'euros) et de 80% comparé au deuxième trimestre 2007 (7 milliards d'euros).
Qu'est-ce qui pousse un chef d'entreprise à investir ou pas ? Quels sont les déterminants de l'investissement ?
[...] Plus encore, c'est la demande actuelle qui génère des variations de la demande anticipée qui vont déclencher des variations plus que proportionnelles de l'investissement. Si l'investissement est en fonction de la demande, il faut donc augmenter celle-ci pour augmenter l'investissement. Pour augmenter la demande, il faut donc augmenter le pouvoir d'achat des ménages et donc assurer un partage de la valeur ajoutée favorable aux travailleurs. Le rôle des variables financières : Ces variables sont le profit, l'endettement et le taux d'intérêt. [...]
[...] Si innovation de procédés = gain de productivité = croissance. Pour Schumpeter, il y a destruction créatrice : les anciens produits sont rendus obsolètes. Schumpeter montre donc qu'innovation et économie sont doublement reliées puisque l'évolution des innovations a pour cause et pour conséquences l'évolution de la production. Ce qui se traduit par une évolution cyclique de l'économie. Conclusion La croissance dépend doublement de l'investissement. En effet, l'investissement est, au côté de la consommation, une des composantes importantes de la demande. [...]
[...] L'investissement de capacité : consiste à acheter de nouvelles machines pour augmenter la production. L'investissement de modernisation ou de productivité : consiste en l'achat de machines plus modernes pour augmenter la production. Mais cette définition est insuffisante car elle ne prend pas en compte tout l'effort d'investissement. Elle est trop restrictive car elle ne tient compte que de l'investissement matériel. Or, il existe un investissement immatériel qui a la même finalité que l'investissement matériel mais qui ne se traduit pas par l'achat de machines ou de terrains. [...]
[...] L'Etat investira aussi 500 millions d'euros dans la rénovation des centres de formation, le développement de l'apprentissage et la création d'internats d'excellence. - Recherche : 8 milliards d'euros. Deux priorités mises en avant : une politique de valorisation visant à "amener les travaux de nos laboratoires vers les applications industrielles" milliards) et la santé et les biotechnologies milliards). - Soutien à l'industrie et aux PME : 6,5 milliards d'euros qui serviront à aider les "filières d'excellence à préparer l'avenir" - en particulier l'aéronautique, le spatial, l'automobile, mais aussi le ferroviaire et la construction navale - ou à aider à l'émergence d'une nouvelle politique industrielle. [...]
[...] Pour investir, le chef d'entreprise a besoin de motivation. Il est rationnel et fait des calculs avant d'agir. Il n'investira que si cela est rentable. La rentabilité économique est le rapport entre les profits escomptés et les capitaux engagés. Si les profits anticipés sont forts, cela signifie que nous sommes dans un système de partage favorable aux entreprises (libéral). Parfois, alors que la rentabilité est bonne et devrait déclencher l'investissement, celui-ci ne vient pas car le chef d'entreprise fait également un calcul de profitabilité qui lui déconseille. [...]
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