Le présent exposé porte sur la politique d'attractivité des IDE au Maroc.
[...] En effet, le régime d'acquisition du foncier reste pénalisant. De plus les décisions de justice sur le plan commercial sont parfois aléatoires et leur exécution reste souvent difficile à obtenir et les recours peuvent s'avérer compliqués. La taille du marché constitue aussi un handicap en termes d'accueil des IDE dont la mesure où seule une partie de la population marocaine participe réellement aux circuits de consommation industriels. La fragilité du tissu industriel en particulier des petites et moyennes industries susceptible d'attirer les IDE. [...]
[...] Au cours des quinze dernières années, le Maroc a entrepris une série de mesures visant à accroître son attractivité en termes d'IDE. Réformes sur le plan économique : le cadre macroéconomique a bénéficié de la politique d'assainissement des finances publiques menée par les autorités marocaines, avec une réduction de la dette extérieure et du déficit budgétaire et une maîtrise de l'inflation, ce qui a permis d'améliorer la compétitivité du pays en maintenant la stabilité de la valeur du dirham[1] par rapport aux autres devises. [...]
[...] La Loi de Finances 2006 a introduit un nouveau Code général des impôts. Depuis le 1 janvier 1996, le taux de l'impôt sur les sociétés résidentes est de 35% sur les bénéfices (l'ancien taux de 39,6% continue à s'appliquer aux compagnies d'assurance et aux établissements bancaires). Les entreprises non-résidentes dans les domaines du bâtiment ou de l'ingénierie peuvent, sous certaines conditions, opter pour un impôt alternatif au taux de du montant de leur contrat Les plus values à long terme sont imposées au Maroc au taux de 35%. [...]
[...] Ce projet, devrait permettre la création de plus de 1.500 emplois au Maroc. L'Association initie également tout programme de recherches et d'études portant sur la promotion de l'économie et des secteurs d'activités au Maroc en collaboration avec des d'autres partenaires nationaux et étrangers. Les résultats d'une étude confiée par la Direction des Investissements au cabinet Ernst & Young visant à mesurer l'attractivité du pays ont été annoncé lors de cette quatrième édition des Intégrales de l'investissement et témoignent l'amélioration de l'attractivité marocaine en 2006. [...]
[...] La répartition de ces flux en fonction de leur origine géographique montre que la France, qui constitue le principal pays investisseur au Maroc, consolide sa position avec 75% des flux d'IDE enregistrés en 2005, suivie de l'Allemagne de l'Espagne de la Suisse et des Emirats Arabes Unis Pour l'année 2006, le ministre de l'économie marocain, a déclaré le jeudi 23 novembre 2006 lors d'un séminaire sur les investissements de l'organisation et la coopération économique et de développement à Rabat nous sommes sur la voie de réaliser un chiffre record dans le domaine des IDE qui a atteint à la fin de septembre dernier 2.24 milliards de dollars et que Le Maroc dispose d'une très bonne image auprès des agences internationales de notation de risque qui reconnaissent sa stabilité politique et sociale Ainsi, grâce aux atouts propres au Maroc et aux efforts déployés en matière d'attraction des IDE, les autorités marocaines ont su attiré au cours des dernières années un flux relativement conséquent de capitaux étrangers. Néanmoins il reste encore une forte marge de progression en termes d'attractivité compte tenu des divers freins de l'investissement. Le présent sujet porte sur la politique d'attractivité des IDE au Maroc. Pour ce faire notre étude comportera deux parties ; la première traitera les différents facteurs d'attractions des IDE au Maroc ainsi que les difficultés auxquelles se heurtent les investissements étrangers. [...]
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