C'est en 1905 qu'il commence vraiment à s'intéresser à l'économie en suivant les cours d'Alfred Marshall (1842-1924), (Pigou lui donne également des leçons particulières et Keynes lit avec enthousiasme Jevons).
Participe aux négociations du traité de Versailles, une expérience qui le conduit à démissionner et à écrire les Conséquences économiques de la paix (en 1919). L'incapacité de l'Allemagne à payer les réparations exigées par les alliés et annonce, de façon prémonitoire, une catastrophe sociale et politique si l'on persiste à contraindre ce pays à une paix "carthaginoise"
Au terme d'un long processus d'émancipation intellectuelle, La théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie est publiée en février 1936. "L'économique est essentiellement une science morale et non pas une science naturelle. Elle utilise les jugements de valeur.
Keynes est un libéral. "La Lutte des classes – du côté de la bourgeoisie éclairée".
L'opposé du Hayek qui déniera ensuite toute pertinence à la notion même de "justice sociale" [Hayek, 1976], et tout en maintenant la nécessité d'un certain degré d'inégalité comme stimulant de l'activité économique.
Avec un sous-emploi massif, l'inégalité des revenus n'est plus tolérée lorsqu'elle dépasse certaines limites.
[...] Dans la seconde, la production n'est décidée que si les recettes anticipées par les entreprises sont au moins égales aux coûts encours, lesquels correspondent aux revenus des facteurs de production. Autrement dit, le niveau de l'emploi y dépend du profit anticipé par les entreprises. Le dialogue suivant entre un chef d'entreprise E et un chômeur U U -Je suis disposé à travailler pour un salaire correspondant à ma productivité E Ma fonction de maximiser le profit de cette entreprise, je commence par perdre de l'argent U Je m'engage à utiliser la totalité de mon salaire à vous racheter ce que j'aurai produit. [...]
[...] Epargner sans investir ? "Personne ne peut épargner sans acquérir un actif, qu'il s'agisse d'argent liquide, d'une créance ou de biens de capital." L'identité est S = FBCF + ∆stocks Investir sans épargner ? Cette question fut, en 1930 et 1931, au cœur de la controverse avec Hayek, l'un des défenseurs de la thèse de l'épargne préalable, qui fait de celle- ci la condition nécessaire de l'investissement. = k il s'ensuit que = Se réalise ainsi l'un des effets de la formule magique : le processus de multiplication engendre un montant supplémentaire d'épargne égal au montant supplémentaire d'investissement initial. [...]
[...] Les décisions de production des entreprises résultent de leurs anticipations de débouchés rentables. Il ne s'agit pas de dire "la demande crée l'offre". La demande effective En économie fermée privée, la demande, est égale à C + C étant la consommation et I l'investissement ; en économie mixte, on ajoute les dépenses publiques et, en économie ouverte, les exportations X. Le multiplicateur, première version Soit cette augmentation de l'emploi ; lui correspondra une augmentation de l'offre globale ; les entreprises ne seront incitées à conserver ces emplois supplémentaires que si cette offre trouve des débouchés, donc si = = + Nous pouvons admettre, comme le fait Keynes, qu'en contrepartie de la production supplémentaire des revenus ont été distribués pour un même montant : = Sachant que = notre condition d'équilibre s'écrit : = = + C'est la réalisation d'un investissement supplémentaire I qui rend possible une augmentation du revenu = donc l'augmentation de l'emploi correspondant à ce supplément de revenu ; c étant comprise entre 0 et k est supérieur ou égal à un. [...]
[...] - Le motif de spéculation. Il existe une relation inverse entre le taux d'intérêt et le cours des obligations. - Si l'agent anticipe une hausse du taux d'intérêt, il reste liquide ; s'il anticipe une baisse, il achète des titres. La détermination du taux d'intérêt La relation entre la demande de monnaie pour motif de spéculation et le niveau du taux d'intérêt est décroissante. La politique monétaire déplace la courbe d'offre, mais elle peut aussi perturber. Keynes rejette du moins en courte période et en situation de sous-emploi, la théorie quantitative de la monnaie K contre C C. [...]
[...] Kalecki ; Nicolas Kaldor, postkeynésienne au sens large tous les économistes qui font référence aux apports hétérodoxes de Keynes. II. DE L'ECONOMIE CLASSIQUEà l'ECONOMIE KEYNESIENNE Dans "Théorie générale, la théorie classique constitue un cas spécial' Une économie classique caricaturée D'un côté il y a ceux qui croient qu'à long terme le système économique s'ajuste tout seul. De l'autre, il y a ceux qui rejettent. Dans le cadre d'une économie terriblement abstraite, puisque réduite à quatre marchés concurrentiels bien (un seul), travail (homogène), titre (un seul), monnaie et à trois agents ménage, entreprise, Etat dans un monde sans incertitude ! [...]
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