Face aux problèmes de développement de certains pays, des économistes ont étudié les modalités du financement de l'économie; notamment les mécanismes par lesquels les ressources d'épargne sont collectées et permettent l'accumulation du capital qui assure le développement économique. Dans une définition classique, les agents peuvent entrer en relation au travers du crédit bancaire ou de l'appel aux marchés ; mais il semble que cette distinction tende à s'estomper aujourd'hui
[...] Le marché financier s'organise en plusieurs compartiments. Le marché primaire est le lieu où sont émis les titres nouveaux, c'est-à-dire celui où les besoins des uns sont satisfaits par la capacité des autres. Le marché secondaire est à l'inverse un "marché de l'occasion" où s'échangent des titres déjà émis. Les titres primaires se répartissent en deux catégories: les titres de propriété d'une partie du capital (actions) et ceux représentatifs d'une créance (obligations, bons de caisse Si l'émission des deux est une source de liquidités pour l'entreprise, les uns ont vocation à être remboursés (obligations) mais pas les autres (actions). [...]
[...] Les marchés financiers comportent également un risque systémique dont les répercussions peuvent atteindre l'ensemble de l'économie. Certains dysfonctionnements sont à l'origine des crises: le mimétisme des agents, les phénomènes de prophétie auto-réalisatrice, la surinterprétation des signaux économiques. Plusieurs crises de grande ampleur se sont produites (krach boursier du 19/11/1987, crise immobilière du début des années 1990 en France et au Japon, faillite de LTCM en 1998, éclatement de la bulle Nouvelle technologie) Ces crises rendent nécessaires un encadrement (surveillance par les autorités de contrôle (COB en France), taxe "Tobin" limitant les opérations spéculatives III. [...]
[...] La valeur de la part est la simple division de l'actif net par le nombre de parts. Cet organisme est complètement transparent fiscalement. Par sa taille, un OPCVM peut être comparé à un intermédiaire financier. Le développement de la retraite par capitalisation explique le développement continu et accéléré de ce nouveau type de finance directe. B. La titrisation réduit les engagements bancaires et contribue à un développement du crédit La titrisation est un véritable mariage entre finance de marché et finance intermédiée. [...]
[...] Parallèlement, l'Etat, qui est souvent un agent à besoin de financement, a modernisé son financement en créant des obligations assimilables (OAT) et des bons du trésor à taux fixes et intérêts annuels (BTAN). Enfin, sous la pression de l'Euro, les bourses se sont rapprochées et Euronext est née réunissant les places de Paris, Amsterdam et Bruxelles. Ces réformes ont permis une forte croissance de la capitalisation boursière. Par ailleurs, la valeur des obligations listées fin 1998 s'élevait à près de milliards de dollars se répartissant en 2700 milliards pour les Etats-Unis pour l'Europe (dont 900 pour la France) et 5100 pour l'Asie. [...]
[...] Puis elle constitue un paquet de crédits présentant des caractéristiques identiques, qu'elle vend à un fonds commun de créances (FCC). Le FCC émet ensuit des obligations au profit d'investisseurs institutionnels. L'ensemble des risques liés aux crédits est ainsi supporté par les investisseurs institutionnels. Cette technique permet de réduire les engagements de la banque. Dès lors la banque n'assure plus qu'un simple rôle de courtage et n'agit plus en véritable intermédiaire financier. Elle continue simplement à assurer la gestion des crédits. [...]
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