Les organisations internationales forment des regroupements de plusieurs personnes morales ? les Etats ? et dont le but principal est la coordination des actions touchant à plusieurs pays. Leur essor fut contemporain de l'accélération du phénomène de mondialisation après 1945, même si leur structure davantage coopérative qu'intégratrice ? si l'on laisse de côté l'Union européenne ? a pu causer quelques soucis en temps de Guerre froide. Cette caractéristique montre en tout cas que leur multiplication répond au sentiment des Etats d'être dépossédés d'une partie de leur souveraineté, et de fait, leur volonté de reprendre les rennes de la gouvernance mondiale : « l'union fait la force », en quelque sorte. On ne peut non plus laisser de côté leur contemporanéité d'avec la décolonisation, faisant apparaître, non plus seulement un Ouest et un Est, mais des Nords et des Suds (...)
[...] Quel est le rôle des institutions internationales et pourquoi ne sont- elles pas aussi adaptées qu'on l'eut voulu à la nouvelle donne internationale ? Comment ne pas voir derrière les objectifs de développement au Sud et de stabilité ou de maintien de la prospérité au Nord une quête de croissance ? Qu'est-ce qui en limite l'efficacité et même, pourquoi peut-on parler d'une elusive quest of growth une quête de croissance inaccessible pour reprendre la formule de W. Easterly ? I. La croissance comme solution aux maux de l'humanité : objectif premier des institutions internationales. A. [...]
[...] On sait, en effet, que la dévaluation ou la revaluation d'une monnaie parce qu'elle est une mesure protectionniste, comme elle vise à favoriser les importations ou les exportations, donc à déséquilibrer la balance commerciale de façon aritifcielle n'est pas pour favoriser le commerce à long terme. Selon Montesquieu, l'effet naturel du commerce est de porter la paix N'est-il pas aussi de porter une croissance, nécessaire à la reconstruction d'une Europe ruinée par deux conflits et de même pour le Japon ? Cinquante ans plus tard, on constate que la reconstruction a bien fonctionner, si bien sûr, on se place avant la crise. [...]
[...] Je modifierais le système des votes. Comme les Etats-Unis sont le seul pays à disposer d'un droit de veto au sein du FMI, celui-ci reflète forcément leurs intérêts. Et comme ils sont représentés par le Trésor américain, ce sont les intérêts des milieux financiers qui priment. Je changerais aussi le système de représentation. Si le FMI ne s'occupait que de questions techniques comme les assurances, on ne trouverait rien à y redire. Mais ses politiques touchent aussi à l'éducation, à la santé, etc. [...]
[...] En 1947, la Banque Mondiale a accordé son premier prêt à la France, un prêt de 250 millions de dollars. On a donc bien cette idée commune aux théories exogène et endogène de la croissance que l'essor économique dépend pour tout ou partie de l'investissement en capital physique. Puis, lorsque la production aura été permise, il faudra favoriser l'échange. D'où une combinaison de politiques internationales d'aide à la reconstruction des facteurs de production et de stimulation des échanges par la stabilisation des taux de changes. [...]
[...] Or, les populations affectées n'ont aucune voix au chapitre, absolument aucune nous dit Stiglitz. [...]
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