L'avènement d'une nouvelle économie aux Etats-Unis dans les années 90 associant forte croissance (environ 3% par an), faible taux de chômage et inflation maîtrisée pose la question du rôle de l'innovation et des nouvelles technologies sur la croissance. Cette croissance soutenue a souvent été expliqué par la capacité des entreprises américaines à innover dans le secteur clef des nouvelles technologies et, par là même, à réaliser des gains de productivité.
Dès lors, les nouvelles technologies doivent-elle être considérées comme simple contribution à la croissance ou bien moteur essentiel de celle-ci ?
L'innovation dans un secteur économique donné suffit-elle à transformer l'économie dans son ensemble et la faire passer à un niveau de croissance tendanciellement supérieur?
Indéniablement, l'innovation joue un rôle dans la croissance à moyen terme.(I)
Toutefois, son impact n'apparaît pas suffisant pour tirer la croissance durablement vers le haut. Le bénéfice qui en peut en être tiré n'est maximal que si la conjoncture est favorable et si les politiques sont adaptées.(II)
[...] L'innovation dans un secteur économique donné suffit-elle à transformer l'économie dans son ensemble et la faire passer à un niveau de croissance tendanciellement supérieur? Indéniablement, l'innovation joue un rôle dans la croissance à moyen terme.(I) Toutefois, son impact n'apparaît pas suffisant pour tirer la croissance durablement vers le haut. Le bénéfice qui en peut en être tiré n'est maximal que si la conjoncture est favorable et si les politiques sont adaptées.(II) Le poids décisif de l'innovation sur la croissance à court et moyen terme L'impact de l'innovation sur la productivité globale 1. [...]
[...] Ce scénario peut être qualifié de «choc sur le niveau de PIB potentiel» : la production aurait certes augmenté de façon permanente, mais pas son taux de croissance. Les nouvelles interprétations de l'action de l'innovation sur la croissance 1. critiques des théories fondées sur un progrès technique exogène -constat que le progrès technique exogène n'explique pas le lien déterminant entre progrès technique et capital. -Les analyses exogènes, ne traitant pas du rôle de l'investissement dans la croissance, ne suffisent pas à expliquer tout le processus de croissance. [...]
[...] - ex1 : Aux Etats-Unis, ces dernières années, les secteurs liés aux NTIC ont contribué à de la croissance du PIB et pour 1/3 de la croissance de l'économie américaine et l'investissement a cru de 80% en raison de l'attrait du secteur informatique. - ex2 : En France, les NTIC auraient contribué à de la croissance du PIB et 15% de la croissance économique en 98. Toutefois, la France accuse un retard réel dans ce domaine par rapport aux Etats-Unis. [...]
[...] On parle alors de progrès technique incorporé au capital. L'investissement retrouve ainsi son rôle central dans l'explication de la croissance. -La croissance endogène distingue selon Aghion et Howitt la croissance par l'élargissement de la gamme des produits (différentiation horizontale selon laquelle les nouveaux produits s'ajoutent aux autres et augmentent par la variété offerte la satisfaction des consommateurs et la productivité des producteurs) et la croissance par la qualité de nouveaux produits (différentiation verticale selon laquelle les nouveaux produits de meilleure qualité se substituent aux autres et augmentent ainsi le niveau de productivité). [...]
[...] II) Le poids relatif de l'innovation sur la croissance à long terme L'insuffisance de l'innovation pour expliquer la croissance dans son ensemble 1. La croissance du début du XXème siècle ne semblait pas être principalement soutenue par l'innovation. A cette époque, le progrès technique jouait un rôle beaucoup moins important que les facteurs extensifs de la croissance Une disparité de croissance dans le monde dans la décennie 90 malgré la circulation progressive de l'information scientifique et l'imitation opérée par les pays accusant un retard. [...]
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